Jeux pour lire

Il existe de nombreux outils pour travailler le langage écrit avec nos patients apprentis lecteurs : des jeux de rééducation, des fiches d’exercices, des diaporamas PowerPoint créés par des collègues, des logiciels de rééducation…

Aujourd’hui je vais vous présenter l’application iPad « Jeux pour Lire » (2,99€) éditée par Hachette Livres.

Vous trouverez 4 jeux distincts dans cette application :

Le premier est un jeu de discrimination auditive, il faut trouver les mots dans lesquels on entend la syllabe donnée à l’oral (et qui est aussi écrite en bas de l’écran).

Les + :

  • la possibilité pour l’enfant d’entendre le mot
  • le fait d’avoir parfois les mêmes planches d’images mais avec une syllabe différente à rechercher

Les – :

  • les syllabes à rechercher sont situées aléatoirement en début, milieu ou fin de mot
  • dans la consigne le terme « son » est utilisé à la place de « syllabe ».

Le deuxième jeu est un jeu d’assemblage de phonèmes. L’enfant doit trouver lequel des 3 animaux assemble correctement les deux phonèmes et prononce donc la bonne syllabe.

Le + :

  • pour chaque syllabe il y a un distracteur sur le phonème consonantique et l’autre sur le phonème vocalique,

Les – :

  • seules les syllabes de type CV sont proposées
  • on ne peut pas paramétrer les phonèmes à travailler

Dans le troisième jeu votre patient devra trouver la syllabe manquante dans le mot, au choix parmi 3 syllabes proposées par l’application.

Le + :

  • la possibilité pour l’enfant d’entendre le mot et chacune des syllabes proposées (mais pas ce qui est déjà complété dans le mot)

Les – :

  • les distracteurs sont parfois très éloignés de la syllabe recherchée, l’enfant peut donc procéder par élimination même s’il ne reconnait que la consonne ou que la voyelle dans le mot
  • attention avec les patients dyspraxiques, pour valider la réponse il faut tirer à la fronde et donc orienter l’élastique à gauche pour tirer à droite…

Enfin dans le dernier jeu il s’agit de remettre en ordre toutes les syllabes d’un mot ou d’une petite phrase.

Le + :

  • les animations à chaque fois que la bonne réponse a été donnée

Le – :

  • le fait que des mots et des petites phrases soient mélangées

Au final c’est une application que j’aime beaucoup même si elle n’est pas très paramétrable.
Il existe pour chaque jeu 3 niveaux de difficultés mais on ne peut pas choisir plusieurs utilisateurs donc les premiers de vos patients à utiliser l’application auront les niveaux faciles, et les suivants les niveaux de plus en plus difficiles. A noter que l’on peut tout de même compliquer les jeux en coupant le son de l’iPad.

Et vous ? Utilisez-vous cette application ? Quels avantages et inconvénients lui trouvez-vous pour un usage en orthophonie ?

Utiliser un iPad en orthophonie : pour ou contre ?


La semaine dernière, je vous ai présenté rapidement les tablettes tactiles numériques, et mardi nous avons vu les principales différences entre tablettes et ordinateurs.

Il est donc temps d’entrer dans le vif du sujet : pour ou contre l’utilisation d’une tablette tactile (iPad dans mon cas) en rééducation orthophonique ?

Les avantages :

  • léger,
  • peu encombrant,
  • simple d’utilisation même si on s’y connait peu en informatique,
  • bonne autonomie (10 heures d’utilisation environ),
  • grande diversité des applications proposées,
  • certaines fonctions peuvent remplacer du matériel que nous aurions acheté à part (caméra, dictaphone, calculatrice, lecteur multimédia),
  • écran tactile de qualité, très réactif,
  • support attractif pour les patients,
  • connexion internet,
  • rapidité de lancement des applications et du démarrage de l’appareil.

Les inconvénients :

  • cher à l’achat,
  • fragile,
  • écran tactile trop sensible, ce qui entraine de nombreux « faux clics » avec les patients âgés en particulier,
  • écosystème contrôlé uniquement par une société (Apple),
  • technologie appelée à devenir obsolète rapidement,
  • applications redondantes avec du matériel déjà possédé,
  • les parents peuvent également avoir une tablette et posséder les mêmes applications que nous,
  • rien ne remplace la manipulation concrète des objets,
  • les enfants sont déjà collés devant des écrans à longueur de journée.

Au final rien ne vous oblige à investir dans une tablette numérique. Il s’agit juste d’un nouvel outil, et donc tout dépend de la manière dont vous vous en servirez.

Utiliser l’iPad en séance ne doit pas être un but en soit, par contre il peut vous aider à atteindre vos objectifs de rééducation, en complément des autres outils que vous possédez déjà dans votre palette d’orthophoniste.

Et vous qu’en pensez-vous ?
Avez-vous envie d’acheter une tablette pour votre cabinet ? Voyez-vous d’autres avantages ou inconvénients dont je n’ai pas parlé ? Vos commentaires m’intéressent ! N’hésitez pas à en laisser ici ou sur la page Facebook d’Ortho & Co., je mettrai le billet à jour avec vos arguments.

Image : Ortho & Co.

Qu’est-ce qu’une tablette numérique ?

Depuis l’ouverture de ce blog je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de l’iPad, en particulier en vous présentant certaines applications que j’utilise en rééducation, du mémory aux livres numériques.

Par contre je n’avais pas encore pris le temps de vous présenter les tablettes tactiles d’une manière générale, et c’est donc l’objectif des prochains billets. Nous y aborderons plusieurs points :

Je vais donc commencer aujourd’hui par vous présenter les tablettes tactiles d’une manière générale.

Historique

La première tablette tactile grand public, l’iPad 1, est apparue sur le marché en 2010. Il s’agit donc d’un produit relativement récent. Elle a été créée comme une sorte de clone géant du smartphone vedette d’Apple, l’iPhone.

Depuis, de nombreuses autres tablettes sont apparues sur le marché, et elles se distinguent essentiellement par leur prix, les composants (stockage, processeur, capteur photo, écran tactile), la qualité de leur finition, le système d’exploitation embarqué (c’est l’interface qui sert à faire fonctionner la machine) et donc les applications compatibles.

Design

Si l’on devait décrire les tablettes tactiles ont pourrait dire qu’elles ressemblent à des écrans d’ordinateur très fins, de la taille d’un cahier de brouillon environ. Elles ont assez peu de boutons (accueil, volume et marche/arrêt), et pas de clavier. Pour les commander vous utilisez l’écran tactile, c’est à dire que vous déplacez vos doigts directement sur l’écran. Selon la marque et le modèle de la tablette, cet écran sera plus ou moins précis et réactif.

Fonctionnalités

Lorsque vous achetez une tablette, elle est livrée avec des composants et des applications (ou programmes) de base. La plupart du temps vous aurez donc :

  • un ou plusieurs capteurs numériques permettant de faire des photos et des vidéos, ainsi que l’application qui va avec,
  • un micro, une sortie audio avec des haut-parleurs et une prise casque, ainsi que des applications permettant de lire de la musique et des vidéos,
  • une puce wifi vous permettant de vous connecter à internet sur les réseaux wifi,  et parfois une connectique 3G pour vous connecter aux réseaux 3G moyennant un abonnement chez un opérateur téléphonique, ainsi qu’un navigateur internet,
  • des applications « de base » comme sur les smartphones :  courrier électronique, agenda, contacts, notes,
  • des options de réglage vous permettant de gérer les différentes options de votre appareil,
  • un accès à la boutique d’applications correspondant au système d’exploitation de votre tablette (App Store d’Apple pour iOs, Google Play Store de Google pour Android, App World de BlackBerryMarketplace de Windows) vous permettant d’installer de nouvelles applications directement à partir de la tablette.

Toutes les applications se présentent sur votre écran d’accueil sous forme de petites icônes. Vous avez la possibilité d’organiser ces icônes selon votre envie sur la surface d’affichage et ainsi de personnaliser l’utilisation de votre tablette.

La première tablette sous Android 3.0 par lefigaro

Choisir une tablette

Il existe en ce moment pléthore de tablettes sur le marché mais toutes ne se valent pas. Sachez tout d’abord qu’il vaut mieux éviter d’acheter les tablettes premier prix. En effet elles sont souvent de mauvaise qualité (écran tactile peu réactif, processeur peu puissant, très peu d’applications disponibles, faible autonomie de la batterie…)

Concentrez vous sur des marques que vous connaissez, et que vous savez être de qualité, soit dans le domaine des ordinateurs (par exemple Acer, Apple, Samsung, HP), soit dans le domaine des téléphones portables (comme BlackBerry, Sony, …). Notons que ces constructeurs œuvrent de plus en plus dans les deux domaines, la tablette numérique étant un hybride de ces technologies.

Ensuite si vous souhaitez acquérir une tablette je pense que votre choix doit être guidé par vos objectifs et par les applications qui vous intéressent. Si par exemple vous souhaitez utiliser un système ouvert choisissez une tablette avec le système d’exploitation Android, si par contre vous avez un iPhone et que vous avez déjà des applications qui vous plaisent, prenez un iPad, cela vous permettra de les utiliser sur un écran plus grand en rééducation.
Dans tous les cas n’achetez pas sur catalogue et prenez le temps d’aller manipuler l’objet de votre désir en boutique (sans trop vous laisser influencer par des vendeurs pas toujours bienveillants).

Photo : http://www.reviewer.fr/

Livres numériques pour enfants 2/2

Comme promis la semaine dernière, voici les autres livres numériques que j’utilise en rééducation actuellement :

Le Chaperon Rouge de Grimm par StoryToys (2,99€)

Il s’agit ici d’un livre pop-up interactif. L’histoire du petit chaperon rouge a été légèrement détournée mais l’interactivité est vraiment au rendez-vous dans cette application. Le lecteur alterne entre des pages de texte (sur un fond digne des traditionnels livres de contes) et des pages « pop-up » où il est invité à interagir avec les élements de l’histoire.

Au niveau des menus on a un sommaire, la possibilité d’écouter l’histoire racontée par une narratrice, de voir les pages se tourner toutes seules, et d’activer ou pas la musique.

Raiponce de Grimm par StoryToys (2,99€)

Il s’agit de la même édition que l’application précédente, avec les mêmes points positifs et négatifs, à savoir une interactivité importante mais une qualité des illustrations que je trouve moyenne.

Le + en rééducation : les séquences d’interaction avec l’histoire permettent de travailler sur la compréhension syntaxique, et en particulier la séquentialité.

La petite pièce de Gus de Zanzibook (0,79€, en promo)
Il s’agit d’un album illustré racontant l’histoire d’une pièce de monnaie qui parcourt le monde de poche en poche avant de revenir chez son premier propriétaire. L’album est relativement long et n’est pas interactif. Par contre le texte est affiché et peut-être raconté par le narrateur ou pas, en français ou en anglais. Des chansons originales ponctuent également le récit.
J’aime beaucoup les illustrations de cet album, qui a un univers me faisant penser à celui du Petit Nicolas (je pense que c’est voulu). Par contre je trouve que la voix du narrateur lorsqu’il fait parler la petite pièce est excécrable, je préfère donc la version sans narration même si du coup on ne peut pas entendre les chansons.

Le + en rééducation : le texte est assez court sur chaque page mais l’histoire est relativement longue. Du vocabulaire spécifique est proposé pour chaque pays visité par la petite pièce.

Antiproblémus veut sauver la terre de La souris qui raconte (3,99€)

Encore un album illustré pour les plus grands cette fois-ci. L’histoire est celle d’un extraterrestre qui veut aider les terriens à résoudre leurs problèmes (pollution, guerre, déforestation, déforestation, vente d’armes, délocalisations…) L’histoire est écrite (mais peut-être pas de manière très adaptée aux dyslexiques car le texte est souvent penché, et la taille de la police n’est pas constante d’un mot à l’autre) et elle peut être lue par un narrateur. Le graphisme devrait plaire aux plus âgés (fin de primaire, début de collège). A noter qu’il n’existe pas de menu permettant de couper la musique et les effets sonores de l’application.

Le + en rééducation : c’est un livre qui permet d’amener le débat avec les plus grands autour de problématiques complexes. Il peut servir de base à un travail d’organisation et d’expression de ses idées.

Comment je suis devenue enquêteuse de Zabouille Editions (1,99€)

Cette fois-ci il ne s’agit pas d’une application mais d’un livre, disponible sur l’iBooks Store. Lucie a 7 ans et mène des enquêtes au sein de son entourage. Le livre est illustré et le lecteur suit l’une des enquêtes de Lucie de près puisqu’il est invité à compléter au fur et à mesure un carnet d’enquête en répondant à des questions de compréhension. Les indices sont cachés dans le texte mais aussi dans les illustrations. L’histoire est répartie sur 5 chapitres assez courts. L’interface d’iBooks permet d’annoter le texte, de mettre un marque-page, de faire une recherche dans le texte ou encore de modifier la taille de la police.

Le + en rééducation : le carnet d’enquête est vraiment bien fait et pose les bonnes questions de compréhension. A la fin de l’histoire il y a possibilité de comparer son carnet d’enquête avec celui de Lucie et donc de voir quelles sont les parties qui ont été mal comprises.

Livres numériques pour enfants 1/2

J’ai dans mon bureau une petite collection de livres que j’utilise en rééducation, notamment une série de Tchoupi que j’avais achetée pour une formation de français signé. Malgré tout il faut que je me rende à l’évidence, même si j’adore la littérature enfantine je ne vais pas pouvoir charger mon armoire de livres au risque de ne plus avoir de place pour le reste de mon matériel de rééducation. Heureusement, il me reste l’ipad et les livres numériques.
J’ai donc quelques ouvrages sur les étagères de ma tablette que je me propose de vous présenter aujourd’hui et vendredi prochain.

Je suis qui moi ? de Apps of all nations (gratuit)

C’est l’histoire d’un petit lapin qui se demande qui il est. Il se compare à différents animaux pour essayer de trouver ses origines.

Les illustrations d’Ursula Schmidt sont très belles et l’application est interactive : les enfants peuvent cliquer sur plusieurs éléments de l’image statique pour déclencher des animations et des sons.

Au niveau des menus on peut choisir la voix du narrateur (enfant, adulte, ou pas de narration), activer ou pas la musique de fond, laisser les pages se tourner seules ou pas, et utiliser un microphone pour enregistrer soi-même l’histoire.

Le + en rééducation: la structure des phrases est redondante d’une page à l’autre ce qui est plutôt pratique, que ce soit avec des petits en rééducation de langage ou des plus grands apprentis lecteurs.

Le petit escargot de Rye (gratuit)

C’est l’histoire d’un petit escargot qui en a marre de porter sa coquille sur son dos. Il rencontre une chenille puis un ver de terre et demande à sa mère pourquoi eux n’ont pas besoin de coquille pour se protéger.
Les illustrations sont jolies et la voix de la conteuse est très agréable. Par contre cela reste un livre d’images, il n’y a pas d’interactions possibles pour les enfants dans l’application.
En ce qui concerne les menus il y a possibilité d’entendre ou pas la voix de la conteuse, de laisser les pages se tourner seules ou pas, et de voir le texte intégral de l’histoire en plusieurs langues.

Le + en rééducation : on peut essayer de trouver pourquoi les autres animaux n’ont pas besoin de coquille.

Pénélope à la ferme de Gallimard Jeunesse (3,99€)

Cette application est un vrai bijou d’interactivité pour les petits. Pénélope se promène dans la ferme et les enfants sont amenés à effectuer plusieurs actions pour l’aider dans ses tâches quotidiennes (retrouver les bébés, nourrir les animaux…) Le texte est écrit à chaque fois mais est automatiquement lu par la narratrice qui donne aussi les consignes pour aider Pénélope.

Le + en rééducation : on peut guider l’enfant avec des termes topologiques pour la recherche des bébés animaux ou du doudou de Pénélope (en lui faisant nous raconter où ils étaient cachés). Très riche au niveau du lexique (bébés animaux, alimentation…)

Le garçon qui criait au loup de Fairy Tale (0,79€)

Il s’agit de l’histoire classique tirée des fables d’Esope.
L’application ne propose aucun réglage, ni la possibilité de se faire lire l’histoire par un narrateur, ni celle de couper la musique qui est un peu répétitive. Par contre les dessins sont sympathiques et de nombreux éléments des décors sont cliquables. Enfin il est à noter deux belles fautes d’accord sur les deux dernières pages qui feront crisser des dents les plus puristes.

Le + en rééducation : comme pour toutes les fables c’est surtout le débat qui aura lieu autour qui est intéressant.

Livre promenade magique – Ma ville – de Wonderkind (0,79€)

Pas de texte ici mais trois tableaux animés dans lesquels de nombreuses animations se cachent. Un bon prétexte pour découvrir et raconter et une application dont j’aime beaucoup les graphismes.

Le + en rééducation : le travail possible sur les prépositions, le lexique, la temporalité, l’exploration visuelle.

Dictionnaires et conjugaison sur iPad

J’avais dans mon ancien bureau un gros dictionnaire dont j’ai dû me servir à peine 2 ou 3 fois en deux années de travail avec mes patients.

Ne vous méprenez pas, j’adore le dictionnaire, j’avais même entrepris de l’apprendre par cœur lors de mes révisions pour le concours d’orthophonie (enfin bon je ne suis même pas arrivée à la fin de la lettre a), mais en séance de rééducation je ne trouve pas que le dictionnaire soit un outil « pratique ».

Les patients ont un tel vécu négatif autour de cet outil qu’il soupirent dès qu’ils l’aperçoivent, et il faut bien reconnaître que chez eux cela fait belle lurette que Google a replacé le dico, pour le meilleur comme pour le pire.

Et puis si on passe 10 minutes à chaque séance à chercher un mot dans le dictionnaire il ne reste plus beaucoup de temps pour faire l’exercice que l’on souhaitait faire faire, et le patient est tellement épuisé par la recherche qu’il ne retient même pas la réponse à sa question.

Mes solutions à l’époque étaient donc de chercher une image sur Google images, ou de donner moi-même l’orthographe du mot… mais ni l’une ni l’autre ne sont très satisfaisantes. La première car il y a beaucoup de « déchets », voire d’images pornos (il est très important de toujours tourner l’écran vers soi lorsque l’on fait une recherche sur Google Images), la seconde car le patient est très passif.

Vous me voyez donc arriver avec mes gros sabots, ou plutôt avec mon iPad, qui se trouve être un support génial pour ce genre de recherches.

Selon la demande du patient, je lui propose l’une des 4 applications que je vais vous présenter :

Wikipanion de Robert Chin (gratuit)

Si je recherche une image d’illustration, et un petit texte de présentation. Attention cette application a besoin d’un accès à internet puisqu’il s’agit d’une interface iPad pour le site Wikipedia. De même les informations étant issues de Wikipedia qui est une encyclopédie collaborative, n’importe qui peut avoir rédigé l’article et vous ne pouvez pas être sûr à 100% de sa pertinence (même si pour les mots recherchés en séance il ne devrait pas y avoir trop de soucis).

Larousse Français (4,99€)

Si j’ai besoin de chercher l’orthographe d’un mot, ou si je veux connaitre sa nature grammaticale, c’est l’application la plus simple tout en étant une référence. Comme vous pouvez le voir, le design est très épuré mais cela a du bon notamment lorsque l’on se trouve face à un patient qui a tendance à s’éparpiller un peu.

Dictionnaire illustré de Larousse (6,99€)

Pour les mêmes usages que l’application précédente,  mais l’application posséde d’autres parties en plus de la partie dictionnaire : atlas, biographies, thésaurus, proverbes et locutions, chronologie et galerie d’images.

Une fois que l’on a cherché un mot dans la partie dictionnaire de petits onglets apparaissent en bas de page, permettant de trouver des expressions reliées à ce mot, des synonymes, des homonymes, des difficultés particulières au niveau de l’orthographe et un onglet conjugaison qui n’est bien entendu actif que pour les verbes.

« La Conjugaison » de Anuman (0,79€)

Pour la conjugaison justement je possède une application très simple basée sur les livres édités par Bordas.

Cette application propose les conjugaisons de tous les verbes du français ou presque, et est rapide d’accès (je trouve plus rapide d’utiliser une application « spéciale conjugaison » que de passer par la définition du Larousse illustré, lequel vous donnera cependant les mêmes informations)

Au final ces 4 applications sont complémentaires mais les informations se recoupent aussi parfois.

S’il ne fallait en garder qu’une seule je vous conseillerais le Larousse Illustré, mais il est vrai que c’est également la plus chère. Au passage je tenais à signaler que je n’ai payé aucune de ces applications mais que je les ai récupérées au fur et à mesure d’opérations promotionnelles des éditeurs.

Et vous ? Seriez-vous prêt à abandonner votre dictionnaire papier pour une application ? N’hésitez pas à donner votre avis dans les commentaires !