Français Signé, LSF et vidéo

Bonjour !

L’an dernier je me suis inscrite à une formation de Français Signé, proposée par le syndicat des orthophonistes de l’Isère (SODI). La formation se déroulait sur 4 jours (étalés sur toute l’année) et nous avons à cette occasion appris beaucoup de vocabulaire, en particulier du vocabulaire courant pour les touts-petits.

Cette formation, bien que très riche, a été frustrante pour moi car je me suis retrouvée confrontée à des difficultés de mémorisation. Contrairement aux autres formations, il ne m’était pas possible de prendre de notes écrites. Et du coup j’avais tendance à oublier le vocabulaire d’une fois sur l’autre.
Il existe bien des dictionnaires « papier », et autres albums/répertoires de signes mais j’ai fait l’erreur de ne pas investir au moment de la formation.

Et c’est là que la technologie a volé a mon secours. Lors du « jour 3 » je me suis dit qu’il fallait que je filme la formatrice. J’avais donc apporté mon appareil photo, je lui ai demandé sa permission… et elle a refusé ! Toute dépourvue, je n’ai donc rien filmé, et je suis rentrée fort dépitée.

Lors du « jour 4 » je n’avais pas emporté mon appareil photo (pour quoi faire ?) mais j’ai eu une idée fulgurante une fois installée à ma place : si la formatrice ne voulait pas être filmée, qu’est-ce qui m’empêchait de me filmer moi-même ? Sans appareil photo ou caméscope ? Oui mais avec un ipad 🙂

J’ai donc sorti mon appareil, je l’ai calé face à moi (j’ai une housse qui fait « support ») et je me suis filmée durant toute la journée (heureusement à ce moment là je n’avais pas encore trop d’applications, et disposait donc de beaucoup d’espace mémoire). Maintenant si je veux me remémorer le vocabulaire de tel ou tel livre de Tchoupi (notre support de travail), il ne me reste plus qu’à regarder la vidéo.

Autre avantage de la technologie pour le vocabulaire de la LSF (ou pour le français signé donc) : les sites proposant des lexiques en vidéos.
J’utilise soit le site de l’INJS de Metz, soit sematos.eu que je viens de découvrir et qui me semble plus complet (mais plus « commercial » également) avec notamment la possibilité de rechercher du vocabulaire par thème.
Il existe aussi une application iPhone et Android gratuite mais avec une liste de vocabulaire plus limitée bien qu’en constante évolution : Signes.

Lorsque je prépare des séances avec des tout-petits je peux donc faire une révision express des signes que je vais avoir à utiliser.

Et vous ? Utilisez-vous le français signé ou la LSF en rééducation (avec des patients entendants) ? Connaissez-vous d’autres sites pratiques pour réviser le vocabulaire courant ?

Domino des mots

Parmi les applications iPad que j’utilise le plus souvent se trouve Domino des mots (0,79€), de Nicolas Lehovetzki. (existe aussi pour Android).
Rien de bien compliqué dans cette application, il s’agit tout simplement de reconstituer des mots écrits à partir de leurs syllabes. Les syllabes de plusieurs mots sont mélangées entre elles, soit de manière statique (jeu classique), soit en mouvement (jeu des bulles).

Il est possible de paramétrer :

  • le type de jeu  : classique ou bulles
  • le niveau : 1, 2 ou 3 étoiles, ce qui correspond au nombre de syllabes à remettre dans les mots (9, 12 ou 20)
  • le thème des mots à retrouver (24 catégories sémantiques disponibles  actuellement)
  • la police d’écriture : majuscules d’imprimerie ou écriture scripte
  • la langue : français, anglais, espagnol ou allemand

Comment je l’utilise en rééducation ?

Avec des patients atteints de maladies neurodégénératives : pour retrouver le vocabulaire d’une catégorie sémantique sur laquelle nous avons travaillé auparavant (comme les fruits en ce moment avec l’une de mes patientes), ou pour mettre en place une stratégie de résolution de problème (voir plus loin).

Avec des patients aphasiques : pour évoquer le lexique en s’aidant des indices écrits,

Avec des patients apprentis lecteurs : pour prendre du plaisir à lire, pour lire avec un objectif et pas « juste pour lire »,

Avec des patients dyslexiques/dysorthographiques : pour forcer à la prise en compte de l’ensemble des syllabes du mot (décomposition en syllabes), pour augmenter le stock lexical et orthographique en restant dans des catégories sémantiques précises.

Avec des patients présentant des difficultés visuelles : pour travailler sur la poursuite (avec l’option « jeu des bulles »)

Avec des patients présentant des troubles d’attention : pour l’élaboration d’une stratégie de résolution (en verbalisant beaucoup : « Comment vas-tu faire ? Raconte-moi comment tu vas t’organiser pour trouver tous les mots. Comment as-tu fait pour trouver celui-ci ? »)

Les + de l’application :

  • graphismes neutres pouvant être présentés aussi bien à des adultes que des enfants,
  • catégories sémantiques variées
  • parties rapides.

Les – de l’application

  • pas de possibilité de choisir nous-même les mots à utiliser,
  • certains mots sont peu fréquents et donc difficiles à trouver pour nos patients

Et vous ? Utilisez-vous cette application ? Vous fixez-vous des objectifs différents de ceux que j’ai pu proposer ici ?

Comment être au courant des promos sur les applications ?

Depuis l’ouverture de ce blog, je vous parle régulièrement d’applications ipad.
Certaines sont gratuites, d’autres pas, mais en réalité je n’en ai pas payé beaucoup car la plupart du temps j’attends qu’une application soit en promotion pour la télécharger.
Aujourd’hui je voulais donc vous présenter mes astuces pour être au courant des promos sur les applications.

Faire de la veille en orthophonie

Ma première solution recoupe ce que je disais dans mon précédent billet sur la veille en orthophonie.
Il est possible d’être au courant des promotions en devenant fan de la page Facebook des éditeurs, ou en les suivant sur Twitter (ex : Emmanuel Crombez @abcapplications). De plus certaines infos passent également dans les listes de diffusion, les forums ou sur les blogs (mais plus rarement).
En ce qui me concerne dès que je suis au courant de la gratuité temporaire d’une application (qui pourrait être utile en orthophonie) je m’empresse de twitter l’info.

Aller sur le site de DéclicKids

L’excellentissime site de DéclicKids propose chaque jour la liste des applications pour enfant en promo ou gratuites temporairement. Il est possible de suivre les infos en allant sur le site, ou alors en s’abonnant au compte sur Twitter ou Facebook (et il y aura bientôt une Newsletter il me semble).

Utiliser AppGratuites

L’application AppGratuites présente chaque jour une application gratuite, dans n’importe quel domaine. En allant y jeter un coup d’œil rapide vous saurez si l’application du jour vous intéresse ou pas (en l’occurrence pour celle d’aujourd’hui je ne suis pas inspirée).

Consulter le classement des applications gratuites de l’AppStore

Sur l’AppStore vous pouvez consulter la page des classements, c’est à dire les applications les plus téléchargées de ces derniers temps (jours ? heures ? je n’en sais rien). Or dès qu’une application de qualité devient gratuite temporairement elle est très téléchargée et monte rapidement en tête du classement.
Du coup si vous allez faire un tour sur le classement chaque jour, vous aurez vite une idée des applications qui viennent d’être mises en promo (vous avez également le classement des apps payantes et des apps rentables).
Sur la copie d’écran ci-dessous vous pouvez d’ailleurs voir que l’application « Whale Trail » qui a été promue par le biais d’AppGratuites est en 3ème position aujourd’hui.

Voilà donc les astuces que j’utilise pour connaitre les promotions sur les applications.

N’hésitez pas à partager vous aussi vos trucs dans les commentaires ou sur la page Facebook d’Ortho & Co.

Image iOrtho by Ortho & Co

Edit du 17 juillet 2012 : ajout du paragraphe sur Déclic Kids

Pepi Bath

Vendredi dernier, l’application Pepi Bath était gratuite pour la journée (et vous l’auriez su si vous me suiviez sur Twitter). J’en ai donc profité et je l’ai récupérée, tout en me demandant ce que j’allais bien pouvoir en faire.

L’application est relativement simple, elle se compose d’un écran d’accueil dans lequel vous pouvez choisir votre personnage (garçon ou fille), puis vous propose le choix entre 4 activités : la lessive, la toilette au lavabo, les WC et le bain. Dans chacune de ces activités le joueur va devoir interagir avec le décor et donc le petit garçon ou la petite fille.

Comment je l’utilise en rééducation orthophonique ?

J’ai pris comme objectif la compréhension et surtout la production de pronoms personnels COD et COI pour un petit garçon de 5 ans suivi pour un retard de langage.
Il a donc manipulé l’application et pour chaque activité je l’ai guidé s’il ne trouvait pas ce qu’il fallait faire (assez rare car l’application est bien faite pour les petits) en lui proposant des phrases comme « lave-lui les pieds avec l’éponge ».

A la fin de chaque tableau (on entend des applaudissements et l’icône « maison » en haut à gauche clignote) je lui ai demandé de me raconter ce qu’il fallait faire en proposant la question et le début de phrase suivants : « que fallait-il faire à ce petit garçon ? Il fallait… »
J’attendais les propositions suivantes : le coiffer, le moucher, lui laver les mains, lui couper les ongles…  et je les ai obtenues !

Comme il a adoré le jeu je vais bien entendu lui proposer d’y rejouer la semaine prochaine… en choisissant la petite fille 😉

Les + de l’application :

  • Manipulation très intuitive pour les enfants,
  • Graphismes rigolos et très attirants,
  •  Le fait de pouvoir choisir entre 2 personnages pour effectuer les mêmes actions.

Les – de l’application :

  • Les quelques commentaires prononcés par les personnages ou dans le menu sont en anglais (« thank you »…) (l’application est annoncée comme étant disponible en français sur l’app store mais je n’ai pas trouvé le menu de réglage),
  • Trop court ! J’adorerai avoir plus de tableaux 🙂

Bref une application que je conseille vraiment, surtout que je vais très certainement lui trouver d’autres usages ! D’ailleurs si vous avez des idées je suis preneuse, n’hésitez pas à les noter dans les commentaires ou sur la page Facebook d’Ortho & Co.

Edit du 03 octobre 2012 : je viens de découvrir qu’en plus d’être disponible sur l’Apple Store, il existait aussi une version Android de cette application 🙂

La protection de vos données numériques

Comme nous l’avons vu il y a quelques temps, la grande majorité des orthophonistes est aujourd’hui équipée d’un ordinateur à usage professionnel, sur lequel est au moins installé un logiciel de gestion et de télétransmission. Et qui dit logiciel de télétransmission, dit informations sur les patients, et donc fichier informatique à déclarer à la CNIL.

Or il se trouve que la personne responsable de ce fichier informatique, c’est à dire vous, est aussi obligée de par la loi à prendre toutes les mesures requises contre sa destruction accidentelle ou non autorisée, sa perte accidentelle ou sa modification. Elle se doit également de sécuriser l’accès aux données et de garantir leur intégrité par rapport à d’autres éventuels traitements non autorisés. (Source)

C’est ce dernier point que je souhaitais aborder avec vous ce soir. Il est en effet indispensable que vous preniez des mesures de précautions élémentaires pour protéger les données de vos patients (et les vôtres également par la même occasion).

Configurer un mot de passe au démarrage de votre ordinateur

La première mesure incontournable est la configuration d’un mot de passe au démarrage de votre machine. Si quelqu’un s’introduit dans votre bureau, il ne doit pas pouvoir être en mesure d’accéder facilement à vos données. Cela parait évident, mais je connais bon nombre d’orthophonistes qui ne l’ont pas (encore) fait.

Sous Windows 7 (et certainement les versions antérieures de Windows encore en service, à savoir Vista et XP) le menu se trouve dans : panneau de configuration > comptes utilisateurs > modifier votre mot de passe Windows.

Certains ordinateurs sont également équipés d’un lecteur d’empreinte digitale.

Configurer un mot de passe à l’ouverture de votre logiciel de gestion

De la même manière, vous pouvez configurez un mot de passe supplémentaire qui permet le lancement de votre logiciel de gestion (et en mettre un autre au lancement de l’application iPad/iPhone liée à votre logiciel de gestion).

Crypter les données sur les supports externes

Si vous faites des sauvegardes de vos données (compte-rendus de bilan par exemple) il faut faire en sorte qu’en cas de perte ou de vol de votre clé usb ou disque dur externe (petits et donc plus faciles à faire disparaitre) la personne qui mettra la main sur votre support de données ne pourra pas lire ces dernières.

Pour cela il suffit tout simplement d’installer un logiciel de cryptage, comme par exemple TrueCrypt (voir les conseils d’Orthophonie Libre dans les commentaires de ce billet) ou de configurer votre logiciel de sauvegarde pour qu’il le fasse lui-même (onglet « archive dans Cobian Backup). Là encore, un mot de passe vous sera demandé lorsque vous connecterez le support externe à votre ordinateur.

Préserver la confidentialité de vos mots de passe et codes PIN

Ne laissez pas un post-it à côté de votre ordinateur avec le code porteur de votre CPS !! Dans la théorie votre CPS ne devrait d’ailleurs pas rester dans votre lecteur en permanence, mais devrait être rangée en lieu sûr lorsque vous ne vous en servez pas.
Si quelqu’un s’empare de votre CPS et de votre code porteur qui sait ce qu’il pourrait en faire…

Si vous avez peur de ne pas retenir le code porteur de votre CPS sachez que vous pouvez le changer (contacter l’assistance technique de votre logiciel de gestion pour savoir comment le faire).

Choisir un mot de passe robuste

Comme cela a été signalé dans les commentaires de ce billet, il est important de choisir des mots de passes robustes :

  • avec 8 caractères au minimum
  • contenant des minuscules, des majuscules, des chiffres et des caractères spéciaux,

Plus de données à ce sujet ici.

Protéger vos appareils mobiles

Si vous possédez un smartphone, vous l’avez très certainement configuré pour pouvoir accéder à votre messagerie électronique et éventuellement à votre agenda. De plus vous avez peut-être quelques numéros de patients dans votre carnet de contacts.
Là encore, il va donc falloir mettre en place un code de déverrouillage lorsque votre téléphone sort de veille.

Pour tout vous dire je ne l’avais pas fait sur mon premier smartphone et je me le suis fait voler en soirée (avec tout le reste du contenu de mon sac à main). Les petits malins ont passé quelques heures à appeler l’ensemble des contacts féminins de mon carnet d’adresse. Je peux vous dire que cela m’a bien refroidie (et pourtant aucune donnée professionnelle n’y était stockée).

Pensez tout simplement à votre boîte mail sur laquelle vous recevez des messages reprenant les mots de passe que vous utilisez fréquemment…

Il existe plusieurs sortes de codes de déverrouillage allant d’un code à 4 chiffres à un mot de passe alphanumérique en passant par un schéma de verrouillage (sous android par exemple).

Sous iOs (pour les iphones et les ipad) vous pouvez également installer l’application « localiser mon iPhone » et configurer iCloud pour pouvoir le cas échéant localiser votre appareil, et si nécessaire en effacer toutes les données à distance.

Des contraintes indispensables

Configurer et retenir tous ces mots de passe peut paraître contraignant mais il s’agit vraiment d’une protection de base de vos données, et surtout de celles de vos patients.
Je vous rappelle que vous pouvez tout à fait être poursuivi en justice par des patients si leurs données se retrouvaient dans la nature et que vous n’aviez visiblement rien fait pour les protéger (comment le prouver ensuite dans un sens ou dans l’autre ça par contre je ne le sais pas, il faudrait demander à un juriste).

Mais une protection qui reste relative

Sachez enfin que si quelqu’un cherche vraiment à accéder à vos données il pourra toujours trouver un moyen de contourner les mesures de protection que vous aurez mises en place (pensez à toutes les fictions que vous avez pu lire ou voir).
Ce qui est surtout important c’est qu’un utilisateur lambda ne puisse pas accéder facilement.

Ex : vous laissez tomber votre clé usb dans la rue, quelqu’un (qui n’est pas forcément mal intentionné) la ramasse et la branche sur son ordinateur. Il est hors de question qu’il puisse lire vos compte-rendus de bilan ! Par contre c’est moins gênant s’il formate le disque (=efface toutes les données) et l’utilise ensuite pour son propre compte.

Et vous ? Protégez-vous déjà vos données ?

  • Si oui, comment ?
  • Si non, vous ai-je convaincu de prendre 5 minutes pour configurer tous ces mots de passe ?

(Auteur du pictogramme : Sergio Palao Provenance: ARASAAC (http://catedu.es/arasaac/ Licence: CC (BY-NC-SA)).
Edit du 27 mai : lien vers le logiciel TrueCryp, ajout d’un paragraphe sur le choix d’un mot de passe

Baby Chef, une appli iPad à tout faire

Aujourd’hui une application iPad qui, comme son nom ne l’indique pas, m’a permis de travailler avec des patients d’âges très différents. Je veux parler de l’appli Baby-Chef, par MyFirstApp.com (gratuite, achat in App de 0,79€)

Dans cette application très simple d’utilisation, vous pouvez créer des plats à partir de différents ingrédients qu’il suffit de faire glisser au centre de l’écran. Les graphismes ne sont pas trop enfantins, mis à part au lancement de l’application.

Comment je l’utilise avec mes patients :

– avec des petits en retard de langage, pour décrire, raconter, manipuler. J’ai ainsi travaillé sur la séquentialité en compréhension avec l’un de mes patients : « mets d’abord des tomates sur ta pizza, et après le fromage râpé ». Mais on peut aussi la travailler en production, en demandant à l’enfant de nous raconter dans quel ordre il a composé son plat.

avec une patiente présentant une dysorthographie grammaticale, pour travailler sur l’accord du groupe nominal. Elle a d’abord composé sa pizza, puis je lui ai demandé de la décrire par écrit avec obligation d’utiliser au moins un adjectif par ingrédient.

Voici sa production (une fois corrigée) : « j’ai mis deux tomates tranchées pour faire les yeux, du fromage râpé pour faire le nez, des tranches de saucisson sec pour faire les joues, et des champignons citronnés pour faire la bouche ».

avec une patiente présentant une maladie dégénérative, pour travailler le plaisir de raconter, et pour utiliser des manipulations simples sur l’écran de l’iPad (je souhaite lui proposer d’autres applications plus tard mais pour l’instant elle apprend à utiliser un écran tactile).

avec un patient aphasique, présentant de gros troubles moteurs : nous travaillons l’évocation et la répétition. Il avait très envie de réaliser lui même sa pizza et il avait l’air vraiment heureux d’avoir réussi à la faire comme il le voulait. Je lui ai juste demandé de dénommer les ingrédients quand il les plaçait sur sa pizza.

Une nouvelle idée ?

Tout en écrivant cet article je me rends compte que l’on pourrait très bien utiliser cette application pour faire de la PACE, en version dessin : il suffit de sauvegarder une image à l’avance (en utilisant le raccourci en bas à droite de la page), et de la transférer sur l’ordinateur.

Ensuite l’un des joueurs aura cette image devant les yeux (soit à l’écran de l’ordinateur, soit en version imprimée), et devra la décrire au second joueur qui devra refaire le même plat dans l’application.

Si l’on affiche les images sur l’écran de l’ordinateur il est même possible de faire de nombreuses copies différentes (par exemple une vingtaine ou une trentaine de pizzas) pour que nous soyons vraiment dans une situation inconnue si le patient nous dicte une image.

Et vous, comment utiliseriez-vous cette application ?