Activer et utiliser l’accès guidé dans iOs 6

Il y a plusieurs mois, Apple a présenté son nouveau système d’exploitation mobile : iOs 6. Toute la twittosphère orthophonique s’était alors emballée à l’annonce de l’une des options : le « guided access » (ou « accès guidé » en français, et oui à cette époque il y avait surtout des orthophonistes anglophones sur Twitter). En effet, cette option devait nous permettre de désactiver temporairement le bouton « home ». Mais comment cela était-il possible ?

Il y a deux semaines, la nouvelle version d’iOs est donc sortie, et elle est maintenant disponible en téléchargement gratuit pour tous (ou presque, car les heureux possesseurs d’un ipad 1 ne sont plus concernés par les mises à jour d’iOs, un bon moyen pour Apple de vous inciter au remplacement de votre appareil par un nouveau modèle 🙁 )

Activer l’accès guidé

Voici comment activer l’accès guidé une fois la mise à jour vers iOs 6 effectuée : allez dans Réglages > Général > Accessibilité > Accès Guidé. Activez l’accès guidé, et définissez un code de déverrouillage pour pouvoir en sortir : c’est tout !

Mettre en route et configurer l’accès guidé

Imaginons maintenant qui vous vouliez utiliser l’application Families 2 avec un patient. Vous ne voulez pas qu’il puisse sortir de l’application, et vous souhaitez également désactiver certains boutons (retour au menu et information).

Une fois l’application ouverte, faites un triple clic sur le bouton d’accueil, vous obtiendrez alors cet écran :

Ensuite il vous faudra entourer avec le doigt les zones à désactiver (les boutons sont automatiquement reconnus et encadrés), et cliquer sur « début » (en haut à droite). Vous pouvez aussi décider dans les options de l’accès guidé de bloquer toute interaction avec l’écran, ou encore de bloquer la rotation de l’écran).

Sachez également que la plus grande partie des boutons physiques seront automatiquement désactivés (le bouton « home », mais aussi le bouton de contrôle du volume, et l’interrupteur paramétrable à côté de lui). Pour le bouton de mise en veille vous pouvez choisir dans les paramètres du menu général si vous souhaitez qu’il soit actif ou non.

Votre patient peut maintenant faire son activité tranquillement, mais n’a plus la possibilité de ressortir du jeu à volonté. Les zones inactives de l’écran sont grisées.

Sortir de l’accès guidé

Et nous alors ? Comment fait-on pour ressortir de l’accès guidé à la fin de l’activité ?

C’est très simple : il suffit de faire à nouveau un triple clic sur le bouton « home », et de taper le code de déverrouillage que vous aviez choisi (surtout ne pas l’oublier…).

Vous vous retrouverez alors dans le menu de réglage de l’accès guidé et il ne vous restera plus qu’à cliquer sur « fin » en haut à gauche pour terminer l’accès guidé.

Bref, c’est une option qui nous simplifie bien la vie, même s’il existait déjà d’autres solutions pour empêcher l’accès au bouton « home » (voir le très bon article de Déclic Kids à ce sujet). Elle est bien entendue très utile pour tous les patients qui utilisent des applications de communication alternative et/ou augmentative…

[Edit du 26/11/2013 : si votre iPad est planté alors que l’accès guidé est en fonctionnement, ou si vous avez perdu votre code, voici la procédure :

  • maintenir appuyés simultanément le bouton marche/arrêt et le bouton home pendant une dizaine de secondes jusqu’à ce que l’iPad s’éteigne (procédure de reboot ou reset de l’iPad)
  • rallumer l’iPad
  • dès que l’écran d’accueil s’affiche appuyer une fois rapidement sur le bouton home avant que l’accès guidé ne se remette en route]

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Obtenir le meilleur de Google Images

Si vous êtes comme moi, alors vous devez certainement faire un usage intensif de l’outil de recherche d’images de Google. Je pense qu’il ne se passe pas une journée sans que je ne recherche une image pour ajouter du poids à ma description d’un mot pour un patient.

Mais connaissez-vous toutes les options de Google images ? Savez-vous par exemple qu’il est possible de filtrer les résultats par couleur ou encore par type de dessins ?

C’est ce que je me propose de vous présenter aujourd’hui.

Sécuriser les résultats

Tout d’abord sachez qu’il existe un mode SafeSearch  qui vous permet de choisir le niveau de filtrage souhaité et ainsi d’éviter de tomber sur des images pornographiques ou choquantes.

Avoir avoir effectué une première recherche, il vous suffit de cliquer sur le menu déroulant Safe Search situé à droite de votre écran. En ce qui me concerne j’ai choisi un filtrage strict. Une fois le mode de filtrage choisi, Google le conservera en mémoire et toutes vos futures recherches seront donc filtrées.

Affiner la recherche par taille

Dans le menu qui se trouve à la gauche des images, vous pouvez choisir la taille des images à afficher. Il est par exemple possible de ne sélectionner que des icônes.

Affiner la recherche par couleur

Par défaut, toutes les l’images vous sont proposées par le moteur de recherche. Mais il est tout à fait possible de ne sélectionner que les images en noir et blanc, ou alors les images contenant de manière dominante une couleur. Cette option se trouve également dans le menu à gauche des images.

Affiner la recherche par type d’image

Toujours dans ce menu à gauche des images, il vous est possible de choisir entre plusieurs types d’images : visage, photo, image cliparts, ou dessin au trait.

Organiser les résultats par sujet

Vous pouvez, toujours dans ce menu de gauche, choisir de trier les résultats par sujet. Ainsi, pour ma recherche sur le mot « pomme », Google me propose les sous catégories suivantes : pomme rouge, pomme dessin, pomme verte, pomme jaune, pomme coeur, pommes de terre, pomme golden…

Autres options du menu de gauche

Il est également possible de filtrer les résultats par date, mais je vous avoue que je n’ai pas encore trouvé d’utilité à cette option pour mes recherches dans le cadre de l’orthophonie. Enfin vous pouvez choisir d’afficher sur les images leur taille en pixel.

Utiliser le menu de recherche avancée

En haut à droite de votre page de résultats se trouve un petit engrenage qui cache un menu déroulant dans lequel vous pouvez accéder à la recherche avancée.

Cette recherche avancée vous permet par exemple de trouver des images en excluant certains mots de la recherche (ex : « pomme » mais sans le mot « terre »)

Vous pouvez également choisir les critères d’affinage de la recherche telle que je viens de vous les présenter plus haut (taille de l’image, couleur, type d’images, date) mais vous pouvez également utiliser des critères d’affinage tel que le format, la région, le site ou domaine, et enfin les droits d’usage (pour trouver des images libres de droit par exemple).

Faire une recherche par image

Enfin, sachez qu’il est possible de rechercher des images à partir d’une autre image. Cela peut vous servir à trouver des images similaires, ou à vérifier que personne n’a « emprunté » et publié ailleurs l’une de vos images.

Pour effectuer cette recherche par image, cliquez tout simplement sur le petit appareil photo placé à côté du champ de recherche. Vous pouvez ensuite soit coller l’URL d’une image, soit importer une image à partir de votre ordinateur.

Utiliser les options sur la tablette

Il vous est possible d’activer un certain nombre de ces options dans la version mobile de Google Images. Quand vous êtes sur la page de résultats, il vous suffit de cliquer sur la petite clé située à droite au-dessus des images pour voir l’ensemble des critères de filtrage disponible.

Voilà j’espère que cet article vous aura permis de découvrir de nouvelles options et vous permettra de trouver plus rapidement les images que vous cherchez. Et pour partager votre enthousiasme avec vos amis n’hésitez pas à cliquer sur le bouton J’aime, ou à tweeter l’article !

Note de service

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Quelles sont les différences entre une tablette numérique et un ordinateur ?

Voici donc le deuxième billet consacré aux tablettes numériques, et en particulier à la différence entre tablettes et ordinateurs.

En effet, on m’a déjà plusieurs fois posé la question suivante : je dois bientôt changer d’ordinateur, est-ce que je peux acheter une tablette pour le remplacer ? Ma réponse va être plutôt rapide : non.

Et si vous souhaitez connaitre les raisons qui me poussent à être aussi catégorique, je vous invite à lire la suite !

Comme je l’ai rapidement évoqué la dernière fois, un appareil technologique est composé de deux parties, communément appelées « hardware » et « software » en anglais, soit une partie matérielle et une partie logicielle.

  • la partie matérielle comprend tout ce qui est physique, des composants internes comme le processeur aux périphériques comme la webcam.
  • la partie logicielle est composée d’un système d’exploitation (comme Windows sur votre ordinateur, ou iOs sur un iPad) et de programmes divers (aussi appelés logiciels ou applications).

Les différences logicielles

Les logiciels que vous utilisez au quotidien ont été programmés pour être compatibles avec un système d’exploitation donné (il en existe donc parfois plusieurs versions, par exemple une version Mac et une version Windows).

Cela signifie donc que les logiciels que vous utilisez sur votre ordinateur ne sont pas compatibles avec le système d’exploitation de votre tablette (sauf si une version spécifique a été prévue).

Ainsi à ma connaissance il n’existe pas à ce jour d’application iPad permettant de gérer la télétransmission des feuilles de soins avec la Caisse d’Assurance Maladie (attention, certains éditeurs comme Epsilog et Logicmax possèdent des applications iPhone/iPad mais celles-ci ne sont pas autonomes et ont besoin d’être synchronisées avec le logiciel du même éditeur installé sur un ordinateur).

De même, si vous avez investi dans des logiciels de rééducation auprès d’éditeurs comme Orthomotus, Adeprio ou Stefinel vous ne pourrez pas les transférer sur votre tablette.

Cependant certains éditeurs ont vu arriver le problème et proposent de plus en plus des accès en ligne à leurs logiciels (comme par la plateforme igerip, ou encore LangageOral.com), ce qui vous permet de les manipuler via un navigateur internet (et donc soit à partir d’un ordinateur, soit à partir d’une tablette).

Les différences matérielles

A ce jour, la différence est encore très grande entre les capacités de stockage des ordinateurs et celles des tablettes. Or il est assez facile d’augmenter la capacité de stockage d’un ordinateur en changeant son disque dur ou en branchant un disque dur externe, et ce n’est pas le cas avec une tablette (si avez besoin de place… supprimez des fichiers ou achetez une nouvelle tablette, vive l’obsolescence programmée !).

De la même manière il vous sera possible d’augmenter la mémoire vive sur un ordinateur, ou de remplacer un clavier, une souris. Alors que la tablette, par sa structure même (et sa miniaturisation) est un objet à part entière (notez que si vraiment vous voulez remplacer un composant abimé à l’identique vous le pourrez, mais cela nécessite beaucoup plus de connaissances en micro-électronique).

Enfin l’écran d’une tablette est relativement petit comparativement à celui d’un ordinateur, même portable.

Tous ces arguments me font dire que pour l’instant il ne me parait pas judicieux de se passer complètement d’un ordinateur au profit d’une tablette, mais qui sait, peut-être changerai-je d’avis dans quelques années…

Image : AcideBase (avec un article intéressant au passage)

Qu’est-ce qu’une tablette numérique ?

Depuis l’ouverture de ce blog je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de l’iPad, en particulier en vous présentant certaines applications que j’utilise en rééducation, du mémory aux livres numériques.

Par contre je n’avais pas encore pris le temps de vous présenter les tablettes tactiles d’une manière générale, et c’est donc l’objectif des prochains billets. Nous y aborderons plusieurs points :

Je vais donc commencer aujourd’hui par vous présenter les tablettes tactiles d’une manière générale.

Historique

La première tablette tactile grand public, l’iPad 1, est apparue sur le marché en 2010. Il s’agit donc d’un produit relativement récent. Elle a été créée comme une sorte de clone géant du smartphone vedette d’Apple, l’iPhone.

Depuis, de nombreuses autres tablettes sont apparues sur le marché, et elles se distinguent essentiellement par leur prix, les composants (stockage, processeur, capteur photo, écran tactile), la qualité de leur finition, le système d’exploitation embarqué (c’est l’interface qui sert à faire fonctionner la machine) et donc les applications compatibles.

Design

Si l’on devait décrire les tablettes tactiles ont pourrait dire qu’elles ressemblent à des écrans d’ordinateur très fins, de la taille d’un cahier de brouillon environ. Elles ont assez peu de boutons (accueil, volume et marche/arrêt), et pas de clavier. Pour les commander vous utilisez l’écran tactile, c’est à dire que vous déplacez vos doigts directement sur l’écran. Selon la marque et le modèle de la tablette, cet écran sera plus ou moins précis et réactif.

Fonctionnalités

Lorsque vous achetez une tablette, elle est livrée avec des composants et des applications (ou programmes) de base. La plupart du temps vous aurez donc :

  • un ou plusieurs capteurs numériques permettant de faire des photos et des vidéos, ainsi que l’application qui va avec,
  • un micro, une sortie audio avec des haut-parleurs et une prise casque, ainsi que des applications permettant de lire de la musique et des vidéos,
  • une puce wifi vous permettant de vous connecter à internet sur les réseaux wifi,  et parfois une connectique 3G pour vous connecter aux réseaux 3G moyennant un abonnement chez un opérateur téléphonique, ainsi qu’un navigateur internet,
  • des applications « de base » comme sur les smartphones :  courrier électronique, agenda, contacts, notes,
  • des options de réglage vous permettant de gérer les différentes options de votre appareil,
  • un accès à la boutique d’applications correspondant au système d’exploitation de votre tablette (App Store d’Apple pour iOs, Google Play Store de Google pour Android, App World de BlackBerryMarketplace de Windows) vous permettant d’installer de nouvelles applications directement à partir de la tablette.

Toutes les applications se présentent sur votre écran d’accueil sous forme de petites icônes. Vous avez la possibilité d’organiser ces icônes selon votre envie sur la surface d’affichage et ainsi de personnaliser l’utilisation de votre tablette.

La première tablette sous Android 3.0 par lefigaro

Choisir une tablette

Il existe en ce moment pléthore de tablettes sur le marché mais toutes ne se valent pas. Sachez tout d’abord qu’il vaut mieux éviter d’acheter les tablettes premier prix. En effet elles sont souvent de mauvaise qualité (écran tactile peu réactif, processeur peu puissant, très peu d’applications disponibles, faible autonomie de la batterie…)

Concentrez vous sur des marques que vous connaissez, et que vous savez être de qualité, soit dans le domaine des ordinateurs (par exemple Acer, Apple, Samsung, HP), soit dans le domaine des téléphones portables (comme BlackBerry, Sony, …). Notons que ces constructeurs œuvrent de plus en plus dans les deux domaines, la tablette numérique étant un hybride de ces technologies.

Ensuite si vous souhaitez acquérir une tablette je pense que votre choix doit être guidé par vos objectifs et par les applications qui vous intéressent. Si par exemple vous souhaitez utiliser un système ouvert choisissez une tablette avec le système d’exploitation Android, si par contre vous avez un iPhone et que vous avez déjà des applications qui vous plaisent, prenez un iPad, cela vous permettra de les utiliser sur un écran plus grand en rééducation.
Dans tous les cas n’achetez pas sur catalogue et prenez le temps d’aller manipuler l’objet de votre désir en boutique (sans trop vous laisser influencer par des vendeurs pas toujours bienveillants).

Photo : http://www.reviewer.fr/