Le conduit vocal en action

Pour ce nouveau billet nous allons aborder un sujet complètement différent de ceux dont j’ai pu parler jusqu’à maintenant : l’anatomie !
Dans notre métier, il est indispensable de connaître l’anatomie des cavités buccales et nasales. Jusque là pas de soucis. Sauf qu’il faut aussi parfois les présenter à nos patients, et c’est là que le bât blesse.

Je me souviens de ma prof d’anatomie en première année qui nous avait expliqué qu’il fallait absolument savoir dessiner une coupe sagittale du crâne en moins de 3 minutes. Donc bon, en étudiante appliquée j’ai appris à le faire.
Mais depuis mon passage à l’Université de Lyon les choses ont changé (peut-être pas la prof cela dit) et ils ont même créé une animation en flash (non compatible iPhone/iPad) qui montre parfaitement cette fameuse coupe sagittale.

Le mieux dans tout cela c’est qu’ils ne se sont pas contentés de faire un dessin, puisque c’est interactif : vous pouvez choisir le phonème et vous verrez directement les articulateurs en action, ainsi que la vibration éventuelle des cordes vocales.
3 modes sont proposés : le mode normal, le mode ralenti et le mode fixe.

Comment je l’utilise avec mes patients :

avec des petits qui viennent pour un retard de parole : je leur fais juste découvrir les différents articulateurs, une fois qu’ils les ont senti sur eux. Ils cliquent sur une lettre (au hasard), et observent les résultats. Éventuellement on essaye de faire pareil.

avec des apprentis lecteurs, pour faire la différence entre consonnes sourdes et sonores : on étudie les sons 2 par 2, on regarde bien les positions identiques des articulateurs, et l’absence/présence de vibration des cordes vocales,

avec des enfants qui confondent le « b » et le « d » : on observe les différences d’articulation de ces deux phonèmes, tout en les prononçant nous aussi.

avec des patients qui viennent pour une rééducation de la déglutition atypique : je regrette qu’une option « position de déglutition » n’ait pas été ajoutée, à défaut on observe l’anatomie, et on regarde la position du « l ».

certains de mes patients aphasiques ont également été aidés par la visualisation de cette animation. D’ailleurs je n’hésite pas à partager le lien pour qu’ils puissent la revoir de chez eux.

Notez que vous pouvez voir l’animation sur internet mais que vous pouvez également la télécharger pour pouvoir la regarder hors ligne.

C’est d’ailleurs en allant fouiller sur cette page de présentation que j’ai découvert que l’équipe derrière ce fichier avait également créé des fichiers pdf sur le larynx, et des vidéos de présentation du cou, du larynx, du système nerveux central… et de beaucoup, beaucoup d’autres parties du corps (un peu moins utiles pour nous autres mais c’est bon pour la culture générale).
Ce qui est génial avec les pdf par exemple c’est qu’il est possible d’afficher ou de masquer à loisirs les structures, ainsi que de faire tourner l’image dans toutes les dimensions.

Il y a enfin une animation 3D sur le cerveau, parfaite pour bien localiser toutes les structures anatomiques, des ventricules au cervelet, en passant par le tronc cérébral.

En tant qu’orthophoniste je ne regrette que deux choses :

  • l’absence des mouvements de déglutition dans l’animation flash que je viens de vous présenter,
  • l’absence de l’anatomie de l’oreille qui pourrait nous être bien utile également avec certains patients.

Mais je trouve déjà que le travail fourni est remarquable et qui sait, peut-être que ces deux animations seront publiées prochainement ?

Et vous ? Connaissez-vous d’autres sites permettant d’observer l’anatomie humaine et de la partager facilement avec nos patients ? Utilisez-vous cette animation dans le cadre d’autres pathologies ou pour atteindre des objectifs dont je n’ai pas parlé ici ?

[Edit du 20/12/2013 : changement des liens vers les différents fichiers, qui sont maintenant hébergés sur le nouveau site http://anatomie3d.univ-lyon1.fr/]

Qu’est-ce qu’une tablette numérique ?

Depuis l’ouverture de ce blog je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de l’iPad, en particulier en vous présentant certaines applications que j’utilise en rééducation, du mémory aux livres numériques.

Par contre je n’avais pas encore pris le temps de vous présenter les tablettes tactiles d’une manière générale, et c’est donc l’objectif des prochains billets. Nous y aborderons plusieurs points :

Je vais donc commencer aujourd’hui par vous présenter les tablettes tactiles d’une manière générale.

Historique

La première tablette tactile grand public, l’iPad 1, est apparue sur le marché en 2010. Il s’agit donc d’un produit relativement récent. Elle a été créée comme une sorte de clone géant du smartphone vedette d’Apple, l’iPhone.

Depuis, de nombreuses autres tablettes sont apparues sur le marché, et elles se distinguent essentiellement par leur prix, les composants (stockage, processeur, capteur photo, écran tactile), la qualité de leur finition, le système d’exploitation embarqué (c’est l’interface qui sert à faire fonctionner la machine) et donc les applications compatibles.

Design

Si l’on devait décrire les tablettes tactiles ont pourrait dire qu’elles ressemblent à des écrans d’ordinateur très fins, de la taille d’un cahier de brouillon environ. Elles ont assez peu de boutons (accueil, volume et marche/arrêt), et pas de clavier. Pour les commander vous utilisez l’écran tactile, c’est à dire que vous déplacez vos doigts directement sur l’écran. Selon la marque et le modèle de la tablette, cet écran sera plus ou moins précis et réactif.

Fonctionnalités

Lorsque vous achetez une tablette, elle est livrée avec des composants et des applications (ou programmes) de base. La plupart du temps vous aurez donc :

  • un ou plusieurs capteurs numériques permettant de faire des photos et des vidéos, ainsi que l’application qui va avec,
  • un micro, une sortie audio avec des haut-parleurs et une prise casque, ainsi que des applications permettant de lire de la musique et des vidéos,
  • une puce wifi vous permettant de vous connecter à internet sur les réseaux wifi,  et parfois une connectique 3G pour vous connecter aux réseaux 3G moyennant un abonnement chez un opérateur téléphonique, ainsi qu’un navigateur internet,
  • des applications « de base » comme sur les smartphones :  courrier électronique, agenda, contacts, notes,
  • des options de réglage vous permettant de gérer les différentes options de votre appareil,
  • un accès à la boutique d’applications correspondant au système d’exploitation de votre tablette (App Store d’Apple pour iOs, Google Play Store de Google pour Android, App World de BlackBerryMarketplace de Windows) vous permettant d’installer de nouvelles applications directement à partir de la tablette.

Toutes les applications se présentent sur votre écran d’accueil sous forme de petites icônes. Vous avez la possibilité d’organiser ces icônes selon votre envie sur la surface d’affichage et ainsi de personnaliser l’utilisation de votre tablette.

La première tablette sous Android 3.0 par lefigaro

Choisir une tablette

Il existe en ce moment pléthore de tablettes sur le marché mais toutes ne se valent pas. Sachez tout d’abord qu’il vaut mieux éviter d’acheter les tablettes premier prix. En effet elles sont souvent de mauvaise qualité (écran tactile peu réactif, processeur peu puissant, très peu d’applications disponibles, faible autonomie de la batterie…)

Concentrez vous sur des marques que vous connaissez, et que vous savez être de qualité, soit dans le domaine des ordinateurs (par exemple Acer, Apple, Samsung, HP), soit dans le domaine des téléphones portables (comme BlackBerry, Sony, …). Notons que ces constructeurs œuvrent de plus en plus dans les deux domaines, la tablette numérique étant un hybride de ces technologies.

Ensuite si vous souhaitez acquérir une tablette je pense que votre choix doit être guidé par vos objectifs et par les applications qui vous intéressent. Si par exemple vous souhaitez utiliser un système ouvert choisissez une tablette avec le système d’exploitation Android, si par contre vous avez un iPhone et que vous avez déjà des applications qui vous plaisent, prenez un iPad, cela vous permettra de les utiliser sur un écran plus grand en rééducation.
Dans tous les cas n’achetez pas sur catalogue et prenez le temps d’aller manipuler l’objet de votre désir en boutique (sans trop vous laisser influencer par des vendeurs pas toujours bienveillants).

Photo : http://www.reviewer.fr/

Rébus-O-Matic

Il y a quinze jours j’ai eu l’occasion de rencontrer d’autres orthophonistes de Villeurbanne et donc de parler un peu à certaines de ce blog.
Bien m’en a pris puisque l’une d’entre elle (que je remercie au passage), m’a fait découvrir le site Rébus-o-matic.

Il s’agit tout simplement d’un site qui transforme n’importe laquelle de vos phrases en rébus.
Un générateur automatique de rébus… Si internet avait existé dans ma jeunesse je pense que c’est le genre de site que j’aurais adoré.

Maintenant je ne suis plus une enfant mais pire, une orthophoniste qui détourne le moindre site à des buts thérapeutiques (enfin là il ne faut pas chercher très loin tout de même).

Voici donc plusieurs usages de rébus-o-matic testés la semaine dernière en rééducation :
phonologie et lexique avec une patiente de 11 ans : trouver la solution d’un rébus de mon invention,

orthographe et production d’écrit avec un patient de 9 ans : inventer une phrase et l’orthographier correctement pour la passer dans la moulinette à rébus,

lexique et flexibilité avec une patiente atteinte d’une pathologie dégénérative: trouver des titres de chansons dans la liste des devinettes proposées par le site.

Quelques remarques en vrac :

  • le site n’est pas en flash et peut donc être utilisé à partir de l’ipad,
  • les devinettes proposées par le site sont un peu trop complexes pour les enfants (impossible de faire de la compensation sémantique comme je l’ai faite sur « Gare au Gorille » pour eux, ceci étant ils peuvent tout de même résoudre les rébus),
  • le lexique des images est parfois assez fin, ce qui est à la fois un point positif (travail du lexique) et négatif (obligation de donner nous-même la solution à nos patients).

Et vous ? Connaissiez-vous ce site ? L’utilisez-vous pour atteindre d’autres objectifs thérapeutiques que ceux que j’ai mentionnés ?

[Tutoriel] Déclaration à la CNIL

Les vacances de Pâques approchent, et vous allez donc avoir un peu plus de temps pour faire quelques démarches administratives.

Savez-vous par exemple que votre base de données de patients (essentiellement les informations contenues dans votre logiciel de gestion et que vous récupérez sur les cartes vitales des patients) doivent faire l’objet d’une déclaration à la CNIL ?

Ce n’est ni très long ni très compliqué, et je vais vous accompagner dans cette démarche qui peut se faire en ligne, étape par étape.

Tout d’abord, connectez-vous au site de la CNIL : http://www.cnil.fr/vos-responsabilites/declarer-a-la-cnil/

La déclaration qui nous concerne est la déclaration simplifiée, vous pouvez donc cliquer directement sur le lien rapide.

Page « Déclarant »

Complétez le formulaire très simplement avec vos coordonnées et votre numéro SIRET (SIREN + NIC veut dire les 9 premiers chiffres de votre numéro SIRET, puis les 5 derniers).

Le code NAF/APE des orthophonistes est 8690E.

Page « Finalité »

Vous n’avez normalement qu’un seul fichier à déclarer, sur cette page il suffit donc de choisir « NS-50 Cabinet médical et para-médical ».

Page « Contact »

Page « Engagement du responsable »

Pas de difficultés particulière hormis la fonction, les orthophononistes sont cachés dans « Paramédical, Biologiste, Infirmier(e), Kinésithérapeute ».

Page « Validation et envoi »

Vous voyez, en tout et pour tout cela prend à peine plus de 5 minutes.

Vous allez recevoir par mail un récipissé de la CNIL ainsi qu’une copie de votre déclaration. Conservez-les en lieu sûr.

La dernière étape consiste à afficher les mentions légales dans votre bureau ou votre salle d’attente. En voici un modèle ici mais vous pouvez bien entendu rédiger les vôtres.

Si vous avez des difficultés à faire cette déclaration n’hésitez pas à me le signaler dans les commentaires, je tâcherai de vous guider.

ARASAAC

En rééducation j’ai très souvent besoin d’utiliser des images, ou encore des pictogrammes. Je suis toujours à la recherche d’images pertinentes, que ce soit avec mes patients souffrant de Troubles Envahissants du Développement, ou même ceux qui présentent un simple retard de langage ou de parole.J’ai longtemps parcouru le web à recherche de la banque d’images idéale jusqu’à ce que je tombe sur le Portail Aragonais de la Communication Améliorée et Alternative. Leur site web est en effet très complet, et regorge d’une multitude de fonctionnalités (en espagnol mais également en anglais, français, portugais et brésilien).

Mais parlons plutôt de ce que j’utilise fréquemment en rééducation puisqu’en général je ne passe pas par le site internet.

Déjà, j’ai commencé par télécharger toute la bibliothèque de pictogrammes gratuits en couleur et en noir et blanc (Auteur des pictogrammes : Sergio Palao Provenance: ARASAAC (http://catedu.es/arasaac/ Licence: CC (BY-NC-SA)).

Je les ai enregistrés sur mon PC et dès que j’ai besoin d’une image pour n’importe quel document j’utilise le champ de recherche Windows pour la trouver.

C’est assez rapide, et bien pratique si l’on veut insérer une image dans un document.

Je m’en sers ainsi pour créer des pages A4 avec un grand dessin au trait (pour illustrer une trace faite en DNP par exemple), ou encore pour faire une planche de dessins identiques dans Word (si je dois préparer plein de cadeaux pour un jeu des groupes en rééducation logico-mathématique).

J’ai aussi découvert il y a peu le logiciel Picto Selector. Il s’agit d’un gratuiciel qui permet de fabriquer très facilement des planches d’images à imprimer, et il inclut lors du téléchargement la base de pictogrammes ARASAAC mais également celle de Sclera.be et de Straight-Street.com.

Vous trouverez ci-dessous une vidéo qui présente l’interface en anglais mais sur le site les explications d’utilisation ont été traduites en français, et le logiciel peut être installé en français également.

C’est d’ailleurs grâce à ce logiciel que j’ai créé mes planches d’insectes pour le travail sur l’histoire du « Hérisson tout mignon ».

Enfin il existe également un autre logiciel qui utilise de manière optimale la base de données ARASAAC et il s’agit du logiciel Araword qui permet de transcrire des phrases écrites en pictogrammes.
Je l’ai déjà testé mais n’ai pas encore eu l’occasion de l’utiliser avec mes patients. Cela dit je ne doute pas que cela me servira un jour, peut-être lorsqu’ils auront pris en compte les conjugaisons des verbes en français parce que pour l’instant cela me parait un peu laborieux.

Et vous ? Utilisez-vous une banque de pictogrammes en particulier ? Avez-vous trouvé d’autres logiciels qui permettent de les exploiter de manière simple et fonctionnelle ?

Il était une histoire

Sur Ortho & Co. on trouve de tout à propos des nouvelles technologies : des tutoriaux pour utiliser au mieux des logiciels grand public, des applications ipad, mais aussi des sites internet.
Celui que je veux vous présenter aujourd’hui mérite vraiment d’être connu car il est d’une grande qualité. Il s’agit du site iletaitunehistoire.com.

C’est un site co-créé par la Maif et Rue Des Ecoles. A l’origine il est destiné aux parents et aux enseignants mais comme je le disais dans la présentation du blog : peu importent les outils, c’est ce que nous en faisons qui les transforme en outils de rééducation.

Donc comme l’indique son nom, « il était une histoire » nous présente des albums et des histoires, des contes et légendes, des fables et poésies, des comptines et chansons, des documentaires.

Tous sont joliment illustrés et il y a possibilité d’écouter le texte en étant simplement visiteur du site.
Si en plus vous vous inscrivez gratuitement, vous pourrez télécharger l’histoire en .pdf (texte et illustrations), télécharger l’histoire en .mp3 (audio), et accéder à plein de bonus (des compléments sur l’histoire, des petits jeux).
Je viens de découvrir par ailleurs en écrivant ce billet qu’il existe sur l’accès enseignant de nombreuses fiches donnant des idées d’activités à faire à l’école, du CP au CM2.

Ses avantages

  • site gratuit,
  • grande qualité éditoriale,
  • mises à jour fréquentes (une nouvelle histoire par semaine au minimum),
  • histoires présentées à l’écrit et à l’oral,
  • mise en page claire et aérée, pas de pub envahissante.

Ses inconvénients

  • pour certaines comptines la voix de la chanteuse et les effets qu’elle lui donne me font vraiment crisser des dents

Comment je l’utilise avec mes patients ?

Une histoire est un support très riche à utiliser en orthophonie. Je ne ferai donc pas la liste de tous les objectifs que l’on peut se fixer avec nos patients mais je vous propose de vous présenter ce que j’ai fait avec Quentin, 6 ans, souffrant d’un retard de langage important (les noms de mes patients sont volontairement modifiés).

Avec Quentin je suis partie de l’histoire « Un hérisson tout mignon« 

Nous avons d’abord écouté le texte à deux reprises, puis je lui ai demandé de me la raconter. J’ai enregistré son récit pour que nous puissions le réécouter plus tard. Nous avons ensuite écouté le texte une nouvelle fois, en regardant l’image cette fois-ci.

Dans l’histoire, certains mots n’étaient pas connus de Quentin, nous avons donc recherché ensemble leur signification, et nous les avons dessinés.

Nous avons aussi profité du texte de cette histoire pour travailler sur la formulation passive. Suite à la phrase : « cette mission nous a été confiée par le roi de la forêt », nous avons imaginé plusieurs missions qui pourraient nous être confiées, et par qui. Nous les avons illustrées et nous avons ensuite joué les petites scénettes dans le bureau (en tirant au hasard une mission chacun son tour).

Par exemple cela donnait des scénettes comme celle-ci :
– « Que fais-tu Quentin ?
– Je range ma chambre.
– Qui t’a confié cette mission ?
– Cette mission m’a été confiée par ma maman. »

Cette histoire a également été à l’origine d’un travail sur le champ lexical des insectes (comme la coccinelle et le papillon du début de l’histoire). J’ai proposé plusieurs activités comme le classement d’images (insecte/pas insecte, qui pique/qui pique pas, qui vole/qui vole pas), et la fabrication de nouveaux insectes bizarres à partir d’une application iPad (Bug Builder).

Enfin nous avons travaillé sur la conscience des rimes. Nous avons écouté chaque phrase de l’histoire, et trouvé la rime. J’ai ensuite proposé 2 autres fins de phrases (sémantiquement correctes) et Quentin devait choisir celle qui rimait également.

Tout ce travail a bien entendu été étalé sur plusieurs séances, et à chaque fois nous commencions par écouter l’histoire.
A la fin de ce travail, j’ai proposé à Quentin de me la raconter à nouveau. Je l’ai enregistré et nous avons écouté les 2 versions de son histoire.

Au final cette histoire m’aura permis de travailler (entre autres…) :

  • l’attention auditive,
  • la structure morphosyntaxique de la forme passive,
  • le champ lexical des insectes,
  • la conscience des rimes,
  • le récit.

Et vous ? Utilisez-vous des histoires avec vos patients en rééducation ? Avez-vous trouvé votre bonheur sur iletaitunehistoire.com ?
Seriez-vous intéressés par le matériel que j’ai créé autour de cette histoire ?