Kahoot! Numbers by DragonBox, l’appli parfaite pour entrainer le sens du nombre

Parmi les applications qui ont fait leurs preuves depuis de nombreuses années, on retrouve celle de l’excellent éditeur WeWantToKnow (racheté par Kahoot!), à savoir DragonBox Numbers.

Cette application, destinée aux enfants entre 4 et 8 ans environ, permet de manipuler virtuellement les nombres entre 1 et 100.

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Description de l’application

L’univers de l’application est divisé en 4 jeux, dans lesquels on retrouve les mêmes Nooms : de petits personnages en forme de barres, de couleur et de hauteur différente selon la numérosité qu’ils représentent. Les personnages sont inspirés des réglettes Cuisenaire et Montessori.

Jeu des puzzles

Le jeu principal de l’application est celui des puzzles. Là, il s’agit de compléter des mosaïques en s’aidant des barres de différentes longueurs. Un « générateur de Nooms » nous permet de faire apparaitre des Nooms d’une certaine numérosité, qui n’est pas forcément celle que l’on recherche, il faudra alors assembler ou découper des Nooms pour obtenir la bonne longueur d’élément. Mais une illustration valant 1000 mots, voici une petite vidéo d’un enfant jouant à ce jeu :

Jeu de l’échelle

Dans le jeu de l’échelle, il s’agit d’atteindre une certaine hauteur de barre, tout en évitant des numérosités pièges (afin de forcer le joueur à ne pas juste empiler des Nooms de 1).

Jeu de la course

Le jeu de la course, lui, ressemble à s’y méprendre aux jeux de plateforme de notre enfance, avec un personnage qui se déplace de gauche à droite sur l’écran tout en devant attraper des bonus et éviter des pièges. Jouer sur la hauteur (et donc la numérosité) permet alors au personnage de se déplacer sans encombre dans le monde.

Jeu libre

Enfin il existe un « bac à sable » dans lequel le joueur peut manipuler librement les Nooms à partir de l’unité.

A chaque fois que le joueur réussit un niveau (quel que soit le jeu concerné parmi les 3 premiers), il gagne de l’argent, argent qu’il devra ensuite dépenser pour débloquer les niveaux suivants. L’affichage du montant disponible dans le porte-monnaie du joueur est habilement pensé afin de facilité la compréhension de la base 10.

Par ailleurs, l’application permet de créer différents profils de joueurs, afin que chacun conserve sa progression dans le jeu.

Les points positifs

  • L’intégration entre la mécanique de jeu et le contenu pédagogique est très bien pensé. Pour avancer dans le jeu il faut vraiment comprendre le sens du nombre.
  • Les graphismes de l’application donnent vraiment envie de jouer, aux petits comme aux grands,
  • L’utilisation de la monnaie et des niveaux à débloquer au fur et à mesure facilite l’engagement et la rejouabilité,
  • La progression entre les différents niveaux est douce, mais si on veut aller plus rapidement vers des niveaux compliqués c’est possible aussi grâce au système de monnaie.

Les points négatifs

  • Je n’en ai pas trouvé

Comment l’utiliser en séance d’orthophonie ?

L’utilisation de cette application dans le cadre de la remédiation des troubles de la cognition mathématique me parait tout à fait adaptée. Soit lors des séances de rééducation, en faisant le lien avec les éléments et le matériel manipulé par ailleurs, soit en proposant au patient de jouer au jeu sur sa propre tablette entre les séances de rééducation.

Et vous ? Vous connaissez cette application ? Vous l’utilisez au cabinet ? En télésoin ? Racontez-moi tout dans les commentaires ci-dessous !

3 exemples simples d’utilisation de Thinglink en orthophonie

Connaissez-vous Thinglink ? Ce service permet de créer des images interactives, des vidéos et des médias à 360°. Il existe déjà depuis de nombreuses années, et peut être utilisé en ligne, ou via des applications pour les iPads et les tablettes Android.

Les utilisations en rééducation sont multiples, et avec tous types de patients. Je vais donc pour aujourd’hui me contenter de vous proposer 3 exemples d’usages en orthophonie, vous me direz si par la suite vous souhaitez que j’en développe d’autres.

A noter que je ne peux pas inclure directement mes créations Thinglink sur le blog, je vais donc mettre les images non interactives et il faudra cliquer dessus pour accéder à leurs équivalents interactifs.

Apprentissage de signes LSF

Ici l’idée est d’associer une planche d’imagier à des vidéos de signes en LSF.
Ce support peut ensuite être partagé avec les patients et/ou leur famille pour servir de mémo lors de l’apprentissage de signes LSF.
En séance, on peut jouer aux devinettes par exemple : je regarde la vidéo sur la tablette, je reproduis le signe et l’autre joueur doit tapoter sur le bon aliment. Puis on inverse les rôles.
En cliquant sur l’image ci-dessous vous verrez un exemple créé avec des vidéos issues du dictionnaire Elix.

Image par Annalise Batista de Pixabay

Hors rééducation on pourrait également imaginer créer des planches d’imagier avec tous les pictogrammes d’un niveau en Makaton pour aider les personnes formées à réviser !

Description d’image / Récit :

Deuxième idée à utiliser directement en séance avec le patient (enfant, adulte…) : choisir une image à décrire et compléter directement les tags avec lui, soit par écrit (les étoiles sur l’exemple), soit par oral (les micros sur l’exemple). J’ai choisi de mettre de petites phrases mais on peut également utiliser seulement un mot, ou bien des paragraphes plus fournis. A adapter bien entendu en fonction de vos objectifs de rééducation, les possibilités sont infinies !
Concernant l’image, celle que j’ai utilisée ici est libre de droits et trouvée sur Pixabay mais pour un usage non partagé sur le web (= usage personnel) vous pouvez également utiliser des images complexes telles que celles trouvées dans ce tableau pinterest par exemple).
Pour ce qui est de l’enregistrement de l’audio j’ai trouvé plus simple de le faire sur tablette (iPad ici), alors que la version web de son côté contient plus de possibilités de mise en page.

Pour voir l’image interactive cliquez sur l’image ci-dessous.

Image par S. Hermann & F. Richter de Pixabay

Création d’un jeu de plateau pour l’assemblage de syllabes simples

Pour cette dernière idée je me suis appuyée sur le logiciel Artiskit pour créer un plateau de jeu de type « serpents et échelles » et j’ai ajouté dans les cases soit des syllabes simples à lire, soit de l’audio contenant 2 phonèmes prononcés l’un à la suite de l’autre (ex : /p/ /a/), l’idée étant de faire la fusion des phonèmes et de prononcer la syllabe cible. Pour utiliser ce tableau, le principe est d’ouvrir Thinglink sur la tablette et de déplacer les pions directement à l’écran.

Pour voir l’image interactive cliquez sur l’image ci-dessous.

Et vous ? Comment utiliseriez-vous ce service ? Avec quels patients et pour atteindre quel objectif ?

Seriez-vous intéressés par un autre billet décrivant des usages plus avancés (utilisation dans le cadre de la mise en place d’une CAA ou comme outil de CAA, création de vidéos interactives… ou autre) ?

[Nota : la licence d’Artiskit m’a été offerte par l’éditeur]

Visual Multiplication Table

Aujourd’hui je vais vous parler d’une application développée par Esa Helttula (iDevBooks) : « Visual Multiplication Table ».

Comme son nom l’indique, cette application permet de visualiser une notion mathématique qui peut s’avérer difficile à appréhender, d’autant plus pour les patients dyscalculiques que nous recevons en rééducation. Son interface est en anglais mais est assez sobre pour être facilement utilisable y compris si vous ne maitrisez pas la langue de Shakespeare.

Que fait cette application ?

La description de l’application avec des mots étant assez fastidieuse je vous ai préparé une petite vidéo.

Comment peut-on l’utiliser en orthophonie ?

  • Pour aider à découvrir et comprendre le sens de la multiplication (en parallèle de la manipulation de matériel concret bien entendu),
  • Pour travailler à l’automatisation des tables de multiplication à l’aide de la fonctionnalité « Solve ». On peut faire des séries chronométrées de remise en ordre de tous les éléments d’une table isolée, ou de plusieurs tables simultanément. Sans oublier de fonctionner sur les deux axes (en ligne et en colonne).
  • Pour servir de support lors de la simplification de fractions grâce à la fonctionnalité « Groups » (ex : si je veux décomposer 78 en nombres premiers alors je peux tapoter 78 et je vois que c’est égal à 2×39, 3×26 et 6×13. Je peux donc en déduire que c’est égal à 2x3x13)
  • Comme outil de compensation numérique pour les élèves dyscalculiques équipés d’un iPad, à justifer auprès des instances concernées lors de la mise en place de l’outil.

Et vous ? Comment l’utiliseriez-vous ? Avec quels patients ?

[Tutoriel] Travailler la sémantique avec les nuages de mots

Je ne sais pas si vous avez déjà vu des nuages de mots… A la base il s’agissait d’une représentation visuelle des mots-clés les plus utilisés sur un site (comme vous pouvez en voir dans la colonne de droite sur la page d’accueil d’Ortho & Co.). Plus un mot-clé est utilisé sur le site, plus il apparait en gros dans la liste.

Mais les nuages de mots ont évolué ces dernières années pour devenir plus élaborés, et surtout ils ne sont plus limités à des usages sur sites webs.

Plusieurs sites proposent de faire vous-même votre nuage de mot comme par exemple Wordle (gratuit, en anglais), ou même Orthomalin. Sur ces deux sites il est par exemple possible de copier/coller un texte et les mots principaux en sont immédiatement extraits et mis en valeur.

J’avais déjà depuis quelques temps envie d’utiliser ces nuages de mots en rééducation mais je ne savais pas trop comment me positionner par rapport à cela, quel intérêt pour le patient, quel apport pour sa prise en charge, quel objectif de rééducation ?

Et là j’ai découvert un nouveau service permettant de générer des nuages de mots de la forme que l’on veut et son utilisation m’a paru évidente : il fallait que ce soit dans le cadre d’une rééducation du langage oral, sur le versant de la sémantique du langage !

BonbonVoici donc pas à pas comment j’ai procédé.

Préparer une image « empreinte » de l’objet choisi

Je voulais travailler sur le terme « bonbon ». J’ai donc ouvert dans Microsoft Paint une image de bonbon en noir et blanc appartenant à la banque d’images ARASAAC. Avec l’outil de remplissage j’ai rempli toutes les zones blanches en noir (ne vous inquiétez pas des mini-zones blanches qui restent, elles ne gênent pas pour la suite).

[SCM]actwin,0,1,800,561;bonbon_1.png - Paint mspaint 07/01/2014 , 18:38:51S’inscrire sur le site internet « Tagul »

Rien de bien compliqué ici, si ce n’est que l’interface est tout en anglais. Il y a possibilité de s’inscrire en utilisant ses identifiants Google, Facebook, Twitter, OpenID…

Créer un nouveau nuage de mot

Cliquer sur « Create new cloud ».

J’ai commencé par importer ma forme de bonbon en cliquant sur la zone « Appearance » puis sur « Custom » et enfin sur la zone juste à droite de ce bouton. J’ai alors choisi le fichier désiré sur mon ordinateur.

tagul_2Je suis ensuite allée dans la zone « Tags source », onglet « Text » et j’ai cliqué sur « Clear » pour effacer tous les mots qui étaient inscrits par défaut.

Choisir les mots à utiliser dans le nuage

Le travail avec mon patient (âgé de 8 ans) a ensuite consisté à évoquer tout ce à quoi lui faisait penser le mot « bonbon ». Il a écrit lui même les mots dans l’onglet « Text » de la zone « Tag Source ».

tagul_3Au fur et à mesure nous pouvions mettre à jour notre nuage en cliquant sur « Visualize » au dessus du nuage de mot.

Personnaliser l’apparence du nuage de mots

Enfin nous avons personnalisé notre nuage de mot en choisissant une police (zone « Fonts ») et des couleurs (zone « Colors and Animations »).

tagul_4tagul_5Télécharger le nuage de mots

Pour récupérer l’image il faut cliquer dans la zone « Grab and share! ». On peut alors télécharger le tout au format .png (image) ou .svg (vectoriel, s’ouvre avec Inkscape par exemple).

Il ne reste plus qu’à l’imprimer !!

Ce que j’ai trouvé super avec cet exercice c’est qu’il permet de fixer les traits sémantiques des éléments d’une manière très visuelle. Mon patient a adoré voir les mots s’inscrire dans sa forme de bonbon, il a été très exigeant concernant les mots qu’il voulait voir apparaitre en plus ou moins gros.

J’envisage d’utiliser ce site pour créer des nuages de mots avec d’autres patients, en langage écrit ou même avec des adultes souffrant de troubles sémantiques.

Et vous ? Comment utiliseriez-vous cet outil ? Avec quels patients ?

Générateur de feuilles quadrillées

Si vous me lisez depuis quelques temps, vous savez peut-être que je dispose d’un tout petit bureau au cabinet. Tout ce qui me permet de gagner de la place est donc le bienvenue, et le site dont je vais vous parler aujourd’hui est de ce genre.

Du genre qui vous fait dire « je savais que ça devait exister quelque part », et qui vous fait regretter de ne pas l’avoir fait vous-même (euh, accessoirement je serais bien incapable de le faire). Bref, je veux parler d’un générateur de feuilles.

generateur_feuilles1

Comment ça marche ?

Chez Jérôme Desmoulins vous pourrez trouver toutes sortes de générateurs, de la bannière ASCII au décomposeur d’images GIF animées. Mais celui qui m’intéresse aujourd’hui c’est le générateur de feuilles.

Il permet de générer divers types de feuilles (quadrillées, lignées, papier à musique, scolaire, papier à points…) tout en choisissant soi-même les différents paramètres.

Prenons l’exemple d’une feuille quadrillée à grands carreaux :

Tout d’abord vous allez pouvoir choisir la taille de la page à générer, ainsi que la largeur de la marge (celle qui sera autour de votre feuille).

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Sur le second écran, vous allez choisir la taille du quadrillage, la taille de la marge de gauche (le trait rose sur vos feuilles du commerce) et le nombre d’interlignes.

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Sur le troisième écran vous allez pouvoir choisir la couleur de toutes les sortes de lignes : carreaux, interlignes et marge.

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Enfin il ne vous reste plus qu’à décider si vous voulez une orientation « portrait » ou « paysage », et à cliquer sur [Générer la feuille].

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Comment je m’en sers en orthophonie ?

  • Pour mes rééducations de graphisme : j’imprime des feuilles « grands carreaux » avec des carreaux plus grands que ceux que l’on trouve dans le commerce, ou alors j’imprime des feuilles lignées, ou encore des feuilles à points… bref vous l’aurez compris, pour la rééducation de graphisme c’est un vrai bonheur (sans compter le générateur de labyrinthes qui peut également être utile pour travailler la petite progression).
  • Pour mes rééducations de logicomathématiques, lorsque l’on arrive aux techniques opératoires, j’utilise des feuilles « petits carreaux » avec des carreaux de 1cm de côté.

Les petits plus :

Il est possible de générer des feuilles pour l’aide à l’apprentissage de l’écriture par la couleur, pratiques pour les patients dyspraxiques qui utilisent cela avec leur ergothérapeute.

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Ah et au fait, pourquoi ça me fait gagner de la place dans mon bureau ? Et bien parce que je n’ai plus besoin d’acheter des paquets de feuilles différentes. Je ne prends que des feuilles blanches, et j’y imprime des carreaux à la demande. Le mieux, c’est que je peux même imprimer sur des feuilles de brouillon, pas de gâchis !

Et vous ? Quelles sortes de feuilles vous seraient les plus utiles en rééducation ?

La Magie des Mots

Pour bien commencer l’année 2013, je me suis dit que rien ne valait la présentation d’une application iPad, car mine de rien cela fait presque 2 mois qu’il n’y en a pas eu par ici !

Mon choix s’est donc tourné vers l’application « La Magie des Mots », éditée par L’Escapadou, un indispensable de ma tablette pour le langage écrit.

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La Magie des Mots - un alphabet mobile qui parle et vérifie l'orthographe + des tests d'orthographe - L'EscapadouQue fait l’application ?

La Magie des mots est une application qui se présente en 2 parties : un alphabet mobile d’une part, et des tests d’orthographe d’autre part. Par ailleurs, depuis sa version 2, il est possible de créer plusieurs profils d’utilisateurs, et donc d’enregistrer les résultats de chaque utilisateur séparément. Des rapports peuvent être générés pour chaque utilisateur et envoyé par email pour être sauvegardés.

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Dans la partie alphabet mobile, toutes les lettres sont proposées sous forme de jetons rectangulaires (consonnes en bleu, voyelles en rouge) et le joueur peut former les mots qu’il souhaite en utilisant ces lettres. Plusieurs options sont possibles, entre autres : lettres scriptes ou cursives, clavier alphabétique ou azerty, présence ou non d’une grille, et voix masculine ou féminine.

Pourquoi un choix de voix me direz-vous ? Et bien car c’est la force de cette application : elle possède une synthèse vocale intégrée, qui peut lire toutes les productions d’un simple clic sur le mot.

Il est possible aussi de configurer l’application pour qu’elle donne le son d’une lettre quand celle-ci est déplacée (pour cela dans les réglages cocher « phonèmes » puis dans « plus de réglages » activer « parle quand on déplace une lettre » et désactiver « parle seulement quand on touche un mot »)

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Dans la partie tests d’orthographes, un peu plus d’une centaine de listes préenregistrées sont proposées, composées d’une dizaine de mots chacune. Mais, et c’est là le plus fort, il est possible de rajouter nos propres listes de mots, et de les partager avec un autre iPad.

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Une fois la liste choisie, l’application dicte les mots grâce à sa synthèse vocale, et il s’agit donc de les écrire en s’aidant de l’alphabet mobile. Encore une fois il est possible de régler plusieurs paramètres, notamment dans le menu « plus de réglages » la possibilité pour l’enfant de passer un mot en cliquant sur la flèche « mot suivant » et la possibilité d’obtenir des indices (lettres données au fur et à mesure).

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Les +

  • la synthèse vocale,
  • la possibilité de créer ses propres listes de mots,
  • le double aspect écriture libre/listes de mots.

Les –

  • le fait d’oraliser le mot en cours d’écriture peut perturber certains patients (ex : si j’écris le mot « action » à un moment donné l’application va lire /akti/). Heureusement, cela peut être désactivé dans les réglages (en cochant « parle seulement quand on touche un mot » dans les réglages avancés).
  • dans la partie tests d’orthographe les animations ne servent pas à grand chose à mon avis, mais là encore elles peuvent désactivées au besoin.

Comment je l’utilise en rééducation ?

J’utilise cette application avec de nombreux patients en rééducation du langage écrit, de la primaire au collège.

  • pour découvrir le plaisir d’écrire : les patients (même ceux qui sont les plus réticents à prendre un crayon en main) adorent écrire et surtout écouter leurs productions.
  • pour la prise de conscience des erreurs phonologiques : la synthèse vocale lit exactement ce qui est écrit et cela aide certains patients à s’autocorriger (et oui, si c’est l’iPad qui l’a dit, c’est plus crédible que si c’est l’orthophoniste qui l’a dit…)
  • pour le travail sur l’orthographe lexicale : le travail systématique de révision des mots déjà travaillés en rééducation peut être fait dans cette application.
    Et éventuellement, si les parents possèdent également une tablette et investissent les 3,59€ nécessaires à l’achat de l’application il est possible de partager avec eux les mêmes listes de mots. Je le fais déjà pour certaines listes de lecture flash sur l’ordinateur, alors pourquoi pas pour des listes d’orthographe sur la tablette…

Et vous ? Comment utiliseriez-vous cette superbe application avec vos patients ?

Je profite enfin de ce billet pour vous signaler que la rubrique « En ce moment dans mon iPad » a été enrichie avec deux nouvelles catégories : « Jeux de lettres » et « Lecture et Orthographe« . Je rappelle que l’accès à cette rubrique est réservée aux abonnés à la Newsletter (inscription gratuite ici).