Création orthophonique et images libres de droit

En tant qu’orthophoniste, il nous arrive très fréquemment de créer du matériel pour nos séances de rééducation. Mais pour cela, il nous faut des images.

Plusieurs solutions s’offrent à nous : soit créer nos propres images (en dessinant ou en prenant des photos), soit utiliser des images créées par d’autres personnes. Dans tous les cas, si la création est destinée à un usage personnel, cela ne pose aucun souci.

Dans un cadre professionnel et encore plus si les créations sont ensuite partagées (avec des collègues sur les réseaux sociaux par exemple), cela peut être plus problématique. En effet, il faut bien s’assurer que les images utilisées soient libres de droit, et si oui, dans quelles conditions il est possible de les diffuser.

Je vais donc décrire dans ce billet plusieurs méthodes pour trouver des images libres de droits.

Attention à toujours vérifier les termes de la licence de partage, en particulier pour savoir si vous devez faire une attribution, c’est à dire citer le nom de la personne qui a créé la photo ou le pictogramme.

Utiliser un moteur de recherche « classique »

Je sais que la plupart d’entre vous utilisent Google Images. Mais saviez-vous qu’il suffit de cliquer sur « outils » puis « droits d’usage » pour sélectionner uniquement des images avec une réutilisation autorisée ?

Sur Qwant Junior c’est le même principe, en cliquant sur le menu déroulant « Licence », il est extrêmement simple de n’afficher que des contenus avec « partage et utilisation gratuits ».

Utiliser des sites proposant des banques de photos gratuites

Par ailleurs, il existe de nombreux sites proposant des banques de photos gratuites, je n’en citerai que quelques-uns car je ne voit pas l’intérêt de vous noyer sous les liens.

Ces banques là sont très fournies, et devraient suffire à votre bonheur :

Utiliser des sites proposant des banques de pictogrammes gratuits

De la même manière, certains sites proposent des pictogrammes gratuits :

Voilà, avec ces quelques sites je pense qu’il est très simple de trouver des images de qualité, que ce soit des pictogrammes ou des photos.

Je rappelle une dernière fois qu’iI est important de mentionner les personnes qui ont créé ce matériel si elles le souhaitent, c’est une marque de respect et une manière de les remercier pour cette mise à disposition gratuite.

Et vous ? Quelle banque d’images utilisez-vous de manière préférentielle ?

Qwant Junior, une alternative française à Google

Il y a (déjà) 5 ans, j’avais fait un billet sur la recherche avec Google Images.

J’y racontais que c’était un outil que j’utilisais quasiment au quotidien avec tous types de patients, enfants comme adultes, et je donnais des astuces pour éviter de se retrouver face à du contenu inapproprié.

Mais depuis, Qwant Junior est arrivé !

Qwant est un moteur de recherche français qui a été lancé en 2013. L’objectif de ses créateurs était de proposer une alternative à Google, qui soit respectueuse de la vie privée de ses utilisateurs et qui ne filtre pas le contenu d’internet.

Saviez-vous d’ailleurs que vous et moi n’obtiendrez pas les mêmes résultats pour la même recherche sur les moteurs de recherche « classiques » comme Google, Bing ou Yahoo ?

Bref… La version Junior est sortie mi-2016 : plus besoin de paramétrages de sécurité : Qwant Junior filtre automatiquement tout contenu inapproprié, et met en avant des résultats à vocation éducative.

Sur leur page d’aide, ils expliquent un peu mieux comment cela fonctionne :

« Qwant Junior s’efforce de filtrer les résultats liés à la pornographie, la violence explicite, la drogue ou l’incitation à la haine raciale. Ce filtrage est basé sur deux listes : une liste noire appliquée aux onglets Web, Actualités, Images et Vidéos qui supprime les contenus inappropriés aux enfants, et une liste blanche rassemblant les résultats provenant de sites éducatifs reconnus. Cette liste blanche se trouve dans la section Education de Qwant Junior. »

Le moteur de recherche propose plusieurs types de recherches : Web, Actualités, Education, Images et Vidéos.

Quelques paramétrages peuvent être effectués, et ils peuvent être sauvegardés en créant un compte, ou en gardant en favori une adresse web personnalisée.

Enfin, l’interface n’est pas trop enfantine, et peut donc tout à fait être utilisée avec des adultes. C’est donc devenu mon moteur de recherche par défaut au cabinet !

Et vous ? Quel moteur de recherche utilisez-vous avec vos patients ?

[Tutoriel] Créer un jeu de cartes-textes avec Inkscape

Il y a quelques temps une de mes collègues a voulu créer du matériel en s’aidant d’une application iPad. Elle voulait faire des cartes contenant du texte, et cacher une partie de ce texte par des petits nuages. Elle a donc détourné l’application Kidspiration Maps pour créer son matériel, et voici le rendu :

kidspirationmapsSur le principe, pas de soucis, le rendu est très joli d’ailleurs. Sauf qu’en pratique ce n’est pas très simple à manipuler, les nuages passent facilement au deuxième plan dès que l’on redéplace le texte, il n’est pas possible de calibrer exactement la taille des cartes…

Du coup, je lui ai enregistré un petit tutoriel vidéo pour lui montrer comment avoir le même type de rendu plus rapidement et plus facilement avec le logiciel de dessin vectoriel gratuit Inkscape sur son ordinateur.

Détails techniques :

  • Pour ceux qui voient ce message dans la Newsletter, cliquez sur ce lien pour voir le billet en ligne et donc la vidéo : http://wp.me/p2CaRH-BO
  • N’hésitez pas à changer la définition de la vidéo en cliquant sur le petit engrenage et en choisissant : qualité 1080p.

Le début du tutoriel peut vous servir de base pour créer n’importe quel type de cartes avec du texte.

Voici le rendu en image :

inkscape nuagesVoilà, j’espère que cette vidéo vous servira et vous permettra de créer facilement le matériel que vous souhaitez.

N’hésitez pas à partager vos fichiers, à conditions qu’ils soient libres de droit.

D’ailleurs en parlant de cela voici ce que je rappelais sur un groupe Facebook il y a peu :

  • Quand on créé un jeu, on a tout à fait le droit de s’inspirer d’une règle/d’un principe de jeu existant. Attention cependant à ne pas faire un copier/coller d’une règle écrite, je parle ici de principe de jeu (ex : jeu de l’oie, mémory, jeu de familles, jeu de paires…)
  • Le nom, les listes de mots/images et les illustrations ne peuvent pas être repris car sont protégés par les droits d’auteurs, même si le jeu n’est plus édité.

[Tutoriel] Générer des phrases en pictos avec Araword

Attention, cet article date de 2013 et concerne une ancienne version d’Araword !

La petite histoire

Avec mes patients, j’aime beaucoup utiliser les livres comme support de rééducation. Pour les petits j’ai des imagiers bien entendu, mais aussi d’autres livres adaptés à leur âge. En particulier j’ai une belle collection de livres de Tchoupi, que j’avais achetés lors d’une formation de français signé (nous avions décidé d’un commun accord de travailler sur ce support pour apprendre des signes adaptés à nos patients).

Partant de là, je me suis dit un jour qu’il pouvait être intéressant pour certains d’entre eux de raconter l’histoire non seulement en signes, mais également en pictogrammes (avec des phrases simplifiées). Pour cela j’ai utilisé le logiciel Araword qui est libre et gratuit.

livre

Téléchargement et installation

Araword a été créé dans le cadre du Proyecto Tico et fait partie du pack Arasuite, que vous pouvez télécharger ici.

Après l’installation, vous pouvez lancer le logiciel qui sera alors en espagnol. Pour le mettre en français il faut aller dans « Herramientas > Preferencias Generales > Idioma de la aplicacion » et choisir « Frances ». De même pour « Idioma del documento ». Cliquez ensuite sur « Aceptar ».

Ensuite dans « Outils > Gestion des ressources » cliquez sur « Vérifier les mises à jour », le logiciel va alors télécharger la base de pictogrammes ARASAAC en français dont je vous ai déjà parlé à de nombreuses reprises ici. Cela peut prendre un temps assez important donc soyez patient.

(Au passage je remercie le blog du Réseau des Nouvelles Technologies de l’APF sur lequel j’ai récupéré ces informations concernant l’installation et la mise en place du logiciel).

Générer un texte en pictogrammes

Pour générer un texte en pictogrammes, il vous suffit maintenant  de le taper dans l’interface du logiciel, qui ressemble tout simplement à celle d’un traitement de texte.

Par contre il y a plusieurs astuces à connaître :

  • les verbes doivent être inscrits à l’infinitif (en première intention, vous pourrez changer le texte ensuite)
  • vous devrez parfois jouer sur les synonymes pour trouver l’image recherchée (exemple, je n’ai pas trouvé de t-shirt pour mon histoire, j’ai donc tapé le mot « polo » et j’ai modifié le texte ensuite), idem pour « gentil » pour lequel rien n’est proposé alors que pour « sympathique » si. Ceci est en fait lié à la traduction des pictogrammes ARASAAC qui est faite par un traducteur automatique. Donc mieux vous connaitrez la banque de pictogrammes plus vous serez rapide.

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Choisir une autre image que celle proposée

Parfois, la première image proposée n’est pas celle qui convient le mieux à ce que vous voulez dire, il se peut qu’il y ait des synonymes (ou que pour « chaussures » par exemple vous ayez plusieurs propositions). A ce moment là il suffit au choix :

  • de cliquer sur le symbole « image suivante » qui est composé de 3 pommes de différentes couleurs,
  • de cliquer sur le menu « pictogrammes » puis « image suivante »,
  • ou d’utiliser le raccourci clavier F3

menu

Insérer une image provenant d’une autre source

Même si les pictogrammes ARASAAC sont fournis avec le logiciel, il est tout à fait possible d’insérer d’autres images pour pouvoir les utiliser dans Araword.

Dans mon cas, j’avais besoin d’un picto « Tchoupi ». Je l’ai créé dans un logiciel de dessin et suis allée dans « Outils > Gestion des ressources > Ajouter une image ». J’ai alors sélectionné mon image, et cliqué sur le petit +.

insertion nvelle image

Dans la première colonne j’ai effectué un double-clic puis renseigné le mot que je souhaitais associer à cette image. Dans la seconde colonne j’ai choisi la langue (Frances) et dans la 3ème colonne le type de mot (nombreComun)

Désormais si je tape « Tchoupi » dans l’éditeur de texte c’est mon image qui apparait.

Changer le texte associé aux pictogrammes

On l’a vu, la première version du texte ne va pas être exceptionnelle avec les verbes à l’infinitif et éventuellement des mots plus complexes que ceux que vous vouliez employer.

Ceci étant, il est tout à fait possible de changer le texte associé à un pictogramme en :

  • cliquant  sur le symbole « changer nom » qui est composé d’une pomme au dessus d’une étiquette sur laquelle quelqu’un écrit,
  • ou en cliquant sur le menu « pictogrammes » puis « changer nom »,
  • ou en utilisant le raccourci clavier F5

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Imprimer votre production

Il n’est pas possible d’imprimer votre production directement à partir d’Araword. Pour le faire, il faut que vous exportiez votre document (au format .jpg) et que vous imprimiez ensuite l’image à partir du logiciel de votre choix (par exemple l’outil de dessin de LibreOffice). N’oubliez pas de tout de même sauvegarder votre document au format du logiciel pour pouvoir le modifier éventuellement par la suite.

Attention !

J’ai repéré plusieurs bugs dans l’application qui m’ont fait perdre une partie de mon travail, en particulier sur la fonction « annuler », donc pensez à sauvegarder régulièrement.

Pour plus d’efficacité je suggère de rédiger tout votre texte sans effectuer de modifications, et d’appliquer ces dernières à la fin (conjugaison des verbes, choix d’autres images que celles proposées par défaut).

[Edit du 23/07/2016 : Une nouvelle version d’Araword (v2.2.1) est disponible depuis le mois dernier. Vous la trouverez en téléchargement sur le même lien que précédemment : https://sourceforge.net/projects/arasuite/
Le manuel peut quant à lui être trouvé sur le site d’ARASAAC  (seulement en espagnol, portugais et italien pour l’instant malheureusement)]

En conclusion

Voici donc encore un outil génial qui mérite d’être connu !

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[Tutoriel] Utiliser TrueCrypt pour protéger vos données sur clé usb

Vos données numériques sont importantes, très importantes. Je vous rappelle que vous n’êtes pas à l’abri d’un crash d’ordinateur, d’un vol ou d’un mug de thé renversé sur votre ordinateur.

L’un des premiers billets de ce blog concernait donc la configuration de sauvegardes automatiques à l’aide du logiciel Cobian Backup (nota : je vous conseille aussi de faire régulièrement des sauvegardes de vos tablettes (voir cet article pour la procédure iPad), en particulier avant d’appliquer des mises à jour majeures.)

Dans un billet plus récent sur la protection de vos données numériques j’insistais également sur le fait que vos clés usb et disques durs externes devaient être cryptés. Nous allons donc voir aujourd’hui comment le faire à l’aide du logiciel TrueCrypt (gratuit et open-source).

Installation de TrueCrypt

Pour cela commencez par télécharger la dernière version du logiciel TrueCrypt et installez-le (l’installation ne devrait pas poser de problème).

Téléchargez également par la même occasion le pack de traduction française, et dezippez-le dans le répertoire dans lequel vous avez installé le logiciel.

Vous pouvez ensuite lancer TrueCrypt et vous rendre dans le menu Settings > Language pour choisir le français comme langue d’utilisation.

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Procédure de cryptage

Nous allons maintenant configurer le logiciel pour qu’il crypte votre clé usb. Pour cela commencez par la brancher à votre ordinateur.

Cliquez ensuite sur le bouton « Créer un volume ». Choisissez la 2ème option : « chiffrer une partition/un disque non système ».

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Sur l’écran suivant vous pouvez choisir « Volume TrueCrypt standard », sauf si vous avez peur de vous faire voler vos données par extorsion, auquel cas vous ne seriez sûrement pas en train de lire ce tutoriel…

Dans la fenêtre « Emplacement du volume », cliquez ensuite sur « Périphérique » et sélectionnez votre clé USB (ici celle qui apparait sous la lettre G:).

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La fenêtre suivant n’a pas été traduite, il s’agit de choisir l’option : « Create encrypted volume and format it ». Attention, toutes les données qui sont contenues sur votre clé usb seront effacées. Assurez-vous d’avoir une clé vide, ou d’avoir des copies de vos documents ailleurs.

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Concernant les formats de cryptage je n’y connais pas grand chose, j’ai donc choisi de laisser les réglages par défaut : algorithme de chiffrement AES et algorithme de hachage RIPEMD-160.

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Après avoir validé l’écran suivant il s’agit maintenant de choisir le mot de passe qui vous permettra d’accéder aux données de votre clé usb. Attention, si vous perdez ce mot de passe vous ne pourrez plus accéder à vos données. Choisissez un mot de passe robuste contenant des majuscules, des minuscules, des chiffres et des caractères de ponctuation.

Un petit « jeu » vous est proposé à la page suivante : il s’agit de bouger votre souris le plus aléatoirement possible dans la fenêtre, afin d’accroître la force cryptographique des clés de chiffrement. Une fois que vous en avez marre, cliquez sur « Formater ».

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Une alerte vous rappellera alors que tous les fichiers actuellement sur la clé seront supprimés. Validez.

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Patientez le temps du formatage de votre clé, cela peut durer une bonne dizaine de minutes ou plus. Validez le message qui apparaît à votre écran et cliquez sur « Terminer ».

Utilisation de la clé au quotidien

Pour utiliser votre clé à partir de maintenant, branchez-la sur votre ordinateur et lancez le logiciel TrueCrypt. Cliquez sur « Montage automatique », et tapez votre mot de passe. Votre clé sera prête à être utilisée à partir de la lettre qui apparaît dans Truecrypt (ici M:).

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Une fois que vous avez terminé d’utiliser votre clé, retournez dans Truecrypt et cliquez sur « Démonter ». Vous pouvez ensuite éjecter votre clé de la manière habituelle.

Stockez vos sauvegardes à l’abri

Parmi les mesures de précaution que je vous suggère d’adopter, pensez également à conserver les différentes copies de vos documents dans des lieux différents. Si par exemple vous laissez votre ordinateur au bureau alors emportez la clé usb avec vous, et inversement. Je sais que ça n’arrive qu’aux autres mais vous éviterez les désagréments liés à la perte de vos données en cas de cambriolage ou d’incendie…

Voilà, j’espère que ce tutoriel vous sera utile, ainsi que celui sur les sauvegardes. N’hésitez pas à les partager avec vos collègues, vous leur simplifierez peut-être la vie en cas de panne d’ordinateur…

[Tuto vidéo] Extraire un morceau d’un fichier audio avec Audacity

Comme je vous l’annonçais il y a quelques mois, l’un des membres de ma famille a subi cet été une laryngectomie totale. L’opération s’est bien passée, et il est maintenant de retour chez lui. Durant les fêtes je vais donc en profiter pour lui rendre visite et je ne viendrai pas les mains vides puisque j’apporterai avec moi les fichiers audios que nous avions enregistrés la dernière fois.

Mais pour cela il faut d’abord faire un tout petit peu de traitement sur ces fichiers sonores et je vous propose un tutoriel complet au cas où vous auriez besoin vous aussi d’enregistrer votre voix.

Au moment de l’enregistrement

Il est indispensable de créer les listes de mot avant de commencer les enregistrements. Pour simplifier les choses nous avons créé plusieurs listes d’une dizaine de mots environ que nous avons enregistrées séparément. Cela permet pour chaque liste de refaire l’enregistrement si certains mots sont inaudibles, et de ne pas être trop essoufflé pour les derniers mots (car la capacité respiratoire est limitée en raison de la tumeur). Par ailleurs au moment du post-traitement il est plus facile de travailler avec quelques longs fichiers plutôt que plein de petits.

Attention à bien laisser quelques secondes de latence au début de l’enregistrement de la liste, entre chaque mot et à la fin de la liste.

Par ailleurs j’ai remarqué que l’intonation avait tendance à baisser sur le dernier mot de la liste (comme en fin de phrase normalement), donc ne pas hésiter à rajouter un mot inutile en fin de liste pour limiter les effets de ce phénomène.

Au moment du post-traitement

J’ai utilisé le logiciel libre Audacity pour effectuer le découpage de mes fichiers. Vous pouvez le télécharger ici, l’installation ne devrait pas poser de problèmes.

Pour la suite, je vous propose une petite vidéo, c’est encore ce qui est le plus simple pour expliquer rapidement les manipulations à faire (pas plus d’une minute par mot une fois qu’on a un peu d’entrainement).

Cela n’apparait pas dans la vidéo mais lors du premier export au format .mp3, Audacity vous demandera d’installer le fichier « LAME MP3 encoder », suivez tout simplement les indications et tout se déroulera sans problème.

Et voilà, j’espère que ce tutoriel vous sera utile. Vous pouvez bien entendu utiliser cette technique pour d’autres usages en orthophonie, comme par exemple pour enregistrer votre voix et ensuite intégrer les fichiers sonores dans des exercices faits avec PowerPoint ou l’outil de présentation de LibreOffice.

Pour l’instant, aucune décision n’a encore été prise concernant l’outil qui permettra de lire ces fichiers audios. Je ferai des tests avec l’application Tapikeo sur mon propre iPad lors des vacances et si cela est concluant nous investirons dans une tablette pour lui. Je vous tiendrai au courant avec un nouveau billet au cours du mois de janvier.