[Tutoriel] Créer rapidement un document contenant toutes les images d’un dossier

Aujourd’hui je vous propose un petit tutoriel expliquant comment créer un document contenant toutes les images d’un dossier. Nous allons utiliser la suite bureautique Libre Office (et plus particulièrement le traitement de texte Writer) ainsi que l’extension AddPics.

Commencez tout d’abord par télécharger l’extension AddPics à l’adresse suivante : http://extensions.libreoffice.org/extension-center/addpics

Ensuite installez l’extension et redémarrez Libre Office.

Mettez toutes les images que vous souhaitez inclure dans un même dossier, en prenant soin de les nommer de telle sorte qu’elles apparaissent dans l’ordre voulu (ex : ici j’avais récupéré les superbes images proposées sur le blog « Donne-moi ta main » concernant les lieux de vie des animaux. J’ai rajouté nb devant le nom des fichiers en noir et blanc).

addpics1Dans Libre Office Writer cliquez sur la petite icône dans la barre d’outil représentant un appareil photo devant un dossier (ou alors allez dans Insertion > Images dans un nouveau document).

addpics2bisCliquez sur « Rechercher » pour sélectionner le dossier dans lequel se trouve vos images, Choisissez un critère de tri (ici : alphanumérique) ainsi que l’endroit où vous souhaitez ancrer l’image (ici : au paragraphe). Validez, votre nouveau document est créé !

addpics4Il est possible que de nombreuses pages blanches aient été insérées dans votre document. Pour les ôter il vous suffit d’effacer l’espace qui correspond à cette page. Pour avoir une meilleure visibilité je vous conseille de dézommer en maintenant la touche CTRL de votre clavier enfoncée et en faisant rouler la molette de votre souris vers le bas.

addpics5Une fois les pages blanches supprimées vous pouvez utiliser votre fichier comme bon vous semble (ici j’ai créé un fichier .pdf que j’ai ensuite imprimé).

D’autres utilisations

J’ai utilisé cette même méthode à d’autres occasions ces dernières semaines : j’ai par exemple créé une planche avec des pictos présents dans un dossier. En choisissant le paramètre d’ancrage à la page j’ai obtenu un document de 48 pages avec un picto sur chaque page.

Dans les préférences du document (Format > Page) j’ai ensuite fixé la taille de mes pages à 4,5cm x 4,5cm.addpics6addpics7J’ai supprimé mes pages vides et je suis ensuite allée dans le module d’impression. Là j’ai modifié les paramètres de mise en page et choisi d’imprimer un nombre de pages par feuille personnalisé (8×6), en dessinant une bordure autour de chaque page.

addpics8Et voilà une planche d’images imprimée en moins de temps qu’il ne faut pour le dire !

Cette extension peut aussi être très pratique pour créer un document à partir de diverses pages scannées.

Et vous ? Comment utiliseriez-vous cette extension de Libre Office dans votre pratique orthophonique ?

Utiliser un logiciel pour gérer ses références bibliographiques

Le problème

Lorsque j’étais étudiante et que je préparais mon mémoire, je me souviens que l’un de mes principaux soucis était la gestion des ressources bibliographiques. Comment savoir lesquelles j’avais déjà lues, comment les stocker, les classer, conserver les annotations ?

Au final, j’avais opté pour une version « tout papier » : j’imprimais l’article, prenais des notes avec force surligneur et crayon à papier, et conservais le tout dans une copie double sur laquelle je rajoutais encore d’autres annotations. Cela a fonctionné tant bien que mal…

Dans mon exercice professionnel, j’ai aussi besoin de lire des articles et de garder des traces de mes lectures. D’ailleurs avec l’évolution de notre profession en direction de l’Evidence Based Practice cela ne va pas aller en diminuant.

Ceci étant le même problème se pose à nouveau : comment organiser mes documents et leurs notes ? Cette fois-ci presque tous les articles sont au format numérique et je n’ai pas du tout envie de continuer mon bricolage avec impression des documents et notes à la main.

La solution

Et puis il y a quelques mois, j’ai découvert les logiciels de gestion de références bibliographiques comme Mendeley (mais il en existe plein d’autres, voir ici un panorama des différents logiciels).

Alors qu’est-ce que c’est que ça ? En résumé c’est un logiciel qui permet de gérer des références bibliographiques en les organisant à l’aide de mots-clés, de catégories. Il stocke toutes les données de ces références (auteur, titre, nom de la publication…), ainsi que vos propres annotations.

mendeley_1Mieux que ça, il possède un moteur de recherche permettant de retrouver facilement des informations dans les documents ou dans les annotations.

mendeley_2Il permet également (grâce à des pluggins la plupart du temps) de citer facilement des références dans un document écrit (avec Word ou LibreOffice Writer par exemple) et de générer automatiquement une bibliographie à la fin de ce document (aux normes de votre choix).

mendeley_3

Voici à quoi ressemble par exemple une bibliographie générée automatiquement par Mendeley à partir de la citation de 3 articles dans LibreOffice Writer :mendeley_4Enfin, certains de ces logiciels proposent une version pour tablette (voir ici la version iPad de Mendeley) qui peut se synchroniser avec le logiciel sur ordinateur. Un bon moyen d’avoir sur soi les derniers articles à lire et à annoter lors d’un voyage en train par exemple !

mendeley_5Si l’on ajoute à cela le fait que la plupart de ces logiciels soient gratuits dans leurs versions de base je ne vois pas pourquoi s’en priver ! D’ailleurs si tout se passe comme je le souhaite, je devrais reprendre des études au mois de septembre et je suis certaine que Mendeley me sera plus qu’utile pour mon futur mémoire !

Et vous ? Utilisez-vous un logiciel de gestion des références bibliographiques ? Lequel ? En êtes-vous satisfait ?

[Tutoriel] Générer des phrases en pictos avec Araword

Attention, cet article date de 2013 et concerne une ancienne version d’Araword !

La petite histoire

Avec mes patients, j’aime beaucoup utiliser les livres comme support de rééducation. Pour les petits j’ai des imagiers bien entendu, mais aussi d’autres livres adaptés à leur âge. En particulier j’ai une belle collection de livres de Tchoupi, que j’avais achetés lors d’une formation de français signé (nous avions décidé d’un commun accord de travailler sur ce support pour apprendre des signes adaptés à nos patients).

Partant de là, je me suis dit un jour qu’il pouvait être intéressant pour certains d’entre eux de raconter l’histoire non seulement en signes, mais également en pictogrammes (avec des phrases simplifiées). Pour cela j’ai utilisé le logiciel Araword qui est libre et gratuit.

livre

Téléchargement et installation

Araword a été créé dans le cadre du Proyecto Tico et fait partie du pack Arasuite, que vous pouvez télécharger ici.

Après l’installation, vous pouvez lancer le logiciel qui sera alors en espagnol. Pour le mettre en français il faut aller dans « Herramientas > Preferencias Generales > Idioma de la aplicacion » et choisir « Frances ». De même pour « Idioma del documento ». Cliquez ensuite sur « Aceptar ».

Ensuite dans « Outils > Gestion des ressources » cliquez sur « Vérifier les mises à jour », le logiciel va alors télécharger la base de pictogrammes ARASAAC en français dont je vous ai déjà parlé à de nombreuses reprises ici. Cela peut prendre un temps assez important donc soyez patient.

(Au passage je remercie le blog du Réseau des Nouvelles Technologies de l’APF sur lequel j’ai récupéré ces informations concernant l’installation et la mise en place du logiciel).

Générer un texte en pictogrammes

Pour générer un texte en pictogrammes, il vous suffit maintenant  de le taper dans l’interface du logiciel, qui ressemble tout simplement à celle d’un traitement de texte.

Par contre il y a plusieurs astuces à connaître :

  • les verbes doivent être inscrits à l’infinitif (en première intention, vous pourrez changer le texte ensuite)
  • vous devrez parfois jouer sur les synonymes pour trouver l’image recherchée (exemple, je n’ai pas trouvé de t-shirt pour mon histoire, j’ai donc tapé le mot « polo » et j’ai modifié le texte ensuite), idem pour « gentil » pour lequel rien n’est proposé alors que pour « sympathique » si. Ceci est en fait lié à la traduction des pictogrammes ARASAAC qui est faite par un traducteur automatique. Donc mieux vous connaitrez la banque de pictogrammes plus vous serez rapide.

v1

Choisir une autre image que celle proposée

Parfois, la première image proposée n’est pas celle qui convient le mieux à ce que vous voulez dire, il se peut qu’il y ait des synonymes (ou que pour « chaussures » par exemple vous ayez plusieurs propositions). A ce moment là il suffit au choix :

  • de cliquer sur le symbole « image suivante » qui est composé de 3 pommes de différentes couleurs,
  • de cliquer sur le menu « pictogrammes » puis « image suivante »,
  • ou d’utiliser le raccourci clavier F3

menu

Insérer une image provenant d’une autre source

Même si les pictogrammes ARASAAC sont fournis avec le logiciel, il est tout à fait possible d’insérer d’autres images pour pouvoir les utiliser dans Araword.

Dans mon cas, j’avais besoin d’un picto « Tchoupi ». Je l’ai créé dans un logiciel de dessin et suis allée dans « Outils > Gestion des ressources > Ajouter une image ». J’ai alors sélectionné mon image, et cliqué sur le petit +.

insertion nvelle image

Dans la première colonne j’ai effectué un double-clic puis renseigné le mot que je souhaitais associer à cette image. Dans la seconde colonne j’ai choisi la langue (Frances) et dans la 3ème colonne le type de mot (nombreComun)

Désormais si je tape « Tchoupi » dans l’éditeur de texte c’est mon image qui apparait.

Changer le texte associé aux pictogrammes

On l’a vu, la première version du texte ne va pas être exceptionnelle avec les verbes à l’infinitif et éventuellement des mots plus complexes que ceux que vous vouliez employer.

Ceci étant, il est tout à fait possible de changer le texte associé à un pictogramme en :

  • cliquant  sur le symbole « changer nom » qui est composé d’une pomme au dessus d’une étiquette sur laquelle quelqu’un écrit,
  • ou en cliquant sur le menu « pictogrammes » puis « changer nom »,
  • ou en utilisant le raccourci clavier F5

v2

Imprimer votre production

Il n’est pas possible d’imprimer votre production directement à partir d’Araword. Pour le faire, il faut que vous exportiez votre document (au format .jpg) et que vous imprimiez ensuite l’image à partir du logiciel de votre choix (par exemple l’outil de dessin de LibreOffice). N’oubliez pas de tout de même sauvegarder votre document au format du logiciel pour pouvoir le modifier éventuellement par la suite.

Attention !

J’ai repéré plusieurs bugs dans l’application qui m’ont fait perdre une partie de mon travail, en particulier sur la fonction « annuler », donc pensez à sauvegarder régulièrement.

Pour plus d’efficacité je suggère de rédiger tout votre texte sans effectuer de modifications, et d’appliquer ces dernières à la fin (conjugaison des verbes, choix d’autres images que celles proposées par défaut).

[Edit du 23/07/2016 : Une nouvelle version d’Araword (v2.2.1) est disponible depuis le mois dernier. Vous la trouverez en téléchargement sur le même lien que précédemment : https://sourceforge.net/projects/arasuite/
Le manuel peut quant à lui être trouvé sur le site d’ARASAAC  (seulement en espagnol, portugais et italien pour l’instant malheureusement)]

En conclusion

Voici donc encore un outil génial qui mérite d’être connu !

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[Tutoriel] Créer soi-même un jeu de type « Dobble »

La petite histoire

Je ne sais pas si vous connaissez le jeu « Dobble » mais moi il m’a toujours fascinée : comment est-il possible que sur 55 cartes, avec 8 dessins par carte, on ne retrouve toujours qu’un et un seul dessin commun à deux cartes ?

Ma curiosité a été d’autant plus aiguisée que j’ai vu certains collègues partager des jeux de ce type dans lesquels ils avaient remplacé les dessins par des mots ! Mais oui mais c’est bien sûr, voici un outil génial pour la rééducation, et qui change des jeux de familles et autres paires de cartes…

Craquer le code

Je me suis donc penchée sur la question et ai essayé de « craquer le code ». J’ai trouvé sur internet tout un tas de théories mathématiques (un peu trop complexes pour moi) et j’ai tourné les choses dans tous les sens pour finir par trouver une méthode de travail. Finalement j’en suis arrivé au résultat suivant : un beau tableau reprenant pour chaque carte (en colonne) tous les items qu’il faut utiliser.

dobble_1

Pour un jeu contenant 8 éléments par cartes il faut donc 57 éléments en tout, et l’on aura 57 cartes.

Manipuler Inkscape

Il me restait ensuite à trouver avec quel outil j’allais créer mon jeu. Et comme vous commencez à me connaître un peu, vous vous doutez bien que j’ai choisi Inkscape. En réalité je voulais créer plus qu’un simple jeu, je voulais créer une trame permettant de générer facilement et rapidement des jeux… et c’est donc ce que j’ai fait.

En jouant avec les calques et le clonage des éléments j’ai réussi à faire en sorte que l’on n’ait qu’à compléter les 57 mots sur les 8 premières cartes pour que les 49 autres cartes soient automatiquement générées. Ensuite il ne reste plus qu’à faire un peu de mise en page (vérifier que les mots ne se chevauchent pas par exemple) et à imprimer !

dobble_3

Modus Operandi

Pour ceux qui veulent se lancer dans la création d’un jeu de Dobble avec ma trame voici comment procéder :

  1. Créez une liste numérotée avec les 57 mots que vous souhaitez intégrer à votre jeu,
  2. Téléchargez la trame du jeu au format .svg,
  3. Ouvrez la trame avec le logiciel Inkscape (logiciel libre et gratuit que vous pouvez trouver ici),
  4. Sur le calque nommé page 1, modifiez un par un les 57 mots de votre liste. Attention, le mot_1 apparait sur les 8 cartes, vous n’avez à le modifier que sur la première carte. Déplacez éventuellement les mots qui se chevauchent.
  5. A l’aide du menu déroulant de gestion des claques, masquez la page 1 et affichez la page 2. Vérifiez que les mots ne se chevauchent pas. Procéder de même pour les pages 3 à 8.
  6. Exportez en bitmap les pages 1 à 8 en veillant à bien afficher et masquer les différents calques au fur et à mesure.

Et comme il est difficile d’être très précis dans les explications sans mettre d’images je vous ai préparé un petit tutoriel vidéo à voir ici.

Les fichiers à télécharger

Voici le document que vous pouvez télécharger, distribué sous licence Creative Commons (BY-NC-SA) :

Et cadeau bonus, le jeu de 57 cartes que j’ai créé avec des mots contenant le son /j/. Rien à modifier ou bidouiller, vous n’avez qu’à imprimer, plastifier et découper !
(au passage vous noterez que j’ai choisi de créer des cartes rectangulaires, parce que bon, les cartes rondes c’est très beau mais ça prend des heures à découper…)

Voilà j’espère que ce billet vous aura plu et que vous créerez tout un tas de nouveaux jeux à l’aide de cette trame.

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[06/09/2013]

Vous noterez que je ne partage plus les grilles, qui sont soumises à copyright.

Par ailleurs si vous n’avez pas envie ou pas le temps de créer/imprimer/plastifier/découper sachez qu’il existe en réalité des jeux édités par AB ludis : les jeux de Tam Tam. Pas chers (entre 9€ et 12€) ils sont déjà prêts, ont de belles illustrations et font la paire entre images et mots.

[Tutoriel] Calculer automatiquement des écart-types à l’aide d’une feuille de calcul

Je pense que pour vous comme pour moi, rédiger des comptes-rendus de bilan n’est pas une partie de plaisir. Je pensais qu’avec les années j’arriverais à les faire de plus en plus rapidement, mais ce n’est pas vraiment le cas.

J’ai quand même 3 astuces principales pour gagner un peu de temps :

  • utiliser des modèles de comptes-rendus,
  • utiliser un logiciel de dictée vocale (tutoriel à venir sous peu),
  • utiliser des feuilles de calculs pour analyser les résultats des épreuves,

En ce qui concerne ces dernières, je sais qu’elles circulent régulièrement sur les réseaux, vous pouvez trouver par exemple certains tableaux sur Pontt. Mais l’une de mes lectrices m’a demandé aujourd’hui comment elle pouvait rentrer les formules dans Excel pour en créer elle-même.

Utiliser Libre Office pour calculer automatiquement les écart-types à partir des notes brutes

Voici donc un petit tutoriel créé avec l’outil Classeur de Libre Office (fonctionne exactement de la même manière avec Microsoft Excel, sauf mention contraire de ma part)

Tout d’abord il faut créer un tableau « classique » avec les colonnes suivantes : nom de l’épreuve, note brute du patient, écart-type du patient, moyenne de la population, écart-type de la population.

Ensuite vous allez reporter les données de votre tableau papier dans votre feuille de calcul (bien vous relire pour vérifier qu’il n’y a pas d’erreur de frappe).

Il s’agit maintenant de créer la formule qui va calculer l’écart-type du patient en fonction de sa note brute, de la moyenne et de l’écart-type de la population. Pour cela :

  • Placez-vous dans la première case de votre colonne « écart-type du patient » (ici C2).
  • Tapez le signe égal, ouvrez une parenthèse puis cliquez sur la première case de votre colonne « note brute du patient » (ici B2).
  • Tapez le signe – et cliquez sur la première case de la colonne « moyenne de la population » (ici D2).
  • Fermez la parenthèse, tapez le signe /, puis cliquez sur la première case de la colonne « écart-type de la population » (ici E2).
  • Vous devez maintenant obtenir une formule du type        =(B2-D2)/E2
  • Validez en appuyant sur Entrée

Vous pouvez maintenant vérifier que votre formule fonctionne bien en testant différentes valeurs dans la première case de votre colonne « note brute » (ici B2) et voir les effets sur votre écart-type nouvellement calculé.

Pour les lignes suivantes le travail va être beaucoup plus simple, il ne vous reste plus qu’à vous placer dans le coin inférieur droit de la case dans laquelle vous aviez créé votre formule jusqu’à ce que votre curseur se transforme en une croix. Cliquez à cet endroit-là, et faites glisser votre curseur sur les cases en dessous en maintenant le bouton de la souris appuyé. Et voilà, la formule a été recopiée vers le bas, et le nom des cellules s’est automatiquement ajusté.

Si on vérifie, dans la case C3, la formule est donc =(B3-D3)/E3 et dans la case C4 =(B4-D4)/E4

Si vous souhaitez enlever des décimales dans l’affichage de vos résultats, cliquez tout simplement sur la petite icône surlignée en jaune sur l’image suivante.

Changer la couleur du fond d’une case en fonction du résultat

Pour aller plus loin, il est possible de formater un peu les résultats pour que les épreuves très chutées soient mises en valeur.

Dans Libre Office

Sélectionnez les cases concernées et cliquez sur « Format » > « Formatage conditionnel ».

Complétez les cases tel qu’indiqué dans la copie d’écran ci-dessous (en changeant les valeurs si vous souhaitez en utiliser d’autres).

Pour changer le remplissage de la cellule il va falloir créer un Nouveau Style, et dans le menu qui apparait choisir une couleur d’arrière-plan.

Validez et désormais la couleur de votre case changera automatiquement, en jaune pour les résultats compris entre -1,5 et -2 ET, et en rouge pour ceux inférieurs à -2 ET.

Dans Microsoft Excel

Sélectionnez les cases concernées et cliquez sur « Mise en forme conditionnelle » > « Nouvelle règle ».

Complétez les cases tel qu’indiqué dans la copie d’écran ci-dessous (en changeant les valeurs si vous souhaitez en utiliser d’autres).

Validez et désormais un petit feu tricolore s’affichera automatiquement dans votre case, en vert si le résultat est supérieur à -1,5 ET, en jaune s’il est compris entre -1,5 et -2 ET, et en rouge s’il est inférieur à -2 ET.

Pour enregistrer vos tableaux d’étalonnage pensez à utiliser les modèles de documents (extension .ots sous Libre Office, .xlt ou .xltx avec Microsoft Excel).

Voilà, j’espère que ce tutoriel vous aura aidé à créer de belles feuilles de calcul et vous permettra de gagner du temps dans l’analyse des résultats de vos patients.

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[Tuto vidéo] Créer un exercice avec l’outil de dessin de Libre Office

Dans nos cabinets d’orthophonie, les nouvelles technologies sont arrivées il y a bien longtemps. Et certainement qu’à une époque, les « mini-ordinateurs mécaniques » comme ceux utilisés dans la méthode Lexidata® faisaient partie de ces nouvelles technologies !

Depuis nous avons certes investi dans des ordinateurs puis des tablettes tactiles, mais je suis sûre que chez certains comme chez moi, le « boitier magique » fonctionne encore.

J’ai notamment un patient dyslexique (phonologique) qui adore ce boitier. Du coup, j’ai décidé de créer des fiches pour travailler spécifiquement sur l’une de ses difficultés, à savoir les groupes consonantiques complexes. Très exactement j’ai choisi de travailler sur la discrimination des sons /r/ et /l/ à l’intérieur des mots, et en particuliers des mots contenant des groupes consonantiques complexes.

Pour cela, j’ai utilisé les pictogrammes ARASAAC et le logiciel Libre Office. Et comme je suis sympa, je vous ai concocté un petit tutoriel vidéo pour vous présenter une technique rapide permettant de créer de nouvelles fiches sur le même modèle.

Je vous offre également plusieurs documents en téléchargement (cliquer sur le nom du fichier pour le télécharger) :

Tous ces documents sont disponibles sous licence Creative Commons (BY-NC-SA).

Si vous vous lancez dans la création de nouvelles fiches à partir de ce modèle de document n’hésitez pas à me les envoyer pour que je les partage ici !

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